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rock

La musique d'aujourd'hui adoucit les moeurs et rend sourd.

Auteur: Dard Frédéric

Info: San-Antonio

[ ironie ] [ humour ]

 

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rock

Les Russes ont inventé la musique heavy-métal. Si vous ne me croyez pas, roulez à 100 km à l'heure dans une Lada.

Auteur: Internet

Info: Sagesse populaire russe

[ humour ] [ automobile ] [ brinquebalant ]

 

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rock

La musique sur scène est une sorte de sculpture. L'air durant la performance est sculpté d'une certaine manière et transformé en quelque chose.

Auteur: Zappa Frank

Info:

[ concert ]

 

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punk rock

Les Sex Pistols ont été à la fois un coup de fric et un complot culturel, lancé pour changer le business de la musique et tirer profit de ce changement - mais Johnny Rotten, lui, chantait pour changer le monde.

Auteur: Marcus Greil

Info: Lipstick traces : Une histoire secrète du vingtième siècle

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rock

Le doom métal, c'est une forme extrême de heavy métal avec des tempos lents, des guitares qui jouent grave, et un son plus pesant que dans les autres genres de métal. La musique et les paroles donnent à la fois un sentiment de désespoir, d'horreur et de malédiction imminente.

Auteur: Sandoval Tony

Info: Doomboy

[ sombre ]

 

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rock

A la télévision Patrick Bruel, Garou et Raphaël se rejoignent, sur une reprise de Brel. A la fin du morceau, Johnny arrive, de dos - Patrice et Vernon éclatent de rire au même moment. La voix du chef, les jambes du chef, sa silhouette d'animal préhistorique, sa démarche de gonzesse burnée. Sa voix de stentor s'élève, il est décidé à faire passer tous ses collègues pour l'assemblée des chuchoteuses anonymes. Ils rient de bon coeur, saluant celui que rien n'a tué, ni les drogues à haute dose ni le ridicule ni le succès. L'animal.

Auteur: Despentes Virginie

Info: Vernon Subutex, tome 1, p. 295

[ star ] [ Gaule ]

 

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tube rock

[…] il était j'imagine pas très loin de minuit lorsque je lui proposai de mettre de la musique, ce qui depuis longtemps était la seule chose à faire, la seule chose possible dans notre situation, il acquiesça avec reconnaissance et là je ne me souviens plus trop bien de ce qu'il a mis parce que j'étais moi-même complètement saoul, saoul et désespéré, le fait de repenser à Camille m'avait achevé en quelques secondes, immédiatement avant je me sentais le mec fort, le sage et le consolateur, et d'un seul coup je n'étais plus qu'une merde à la dérive, enfin je suis sûr qu'il nous a mis ce qu'il avait de mieux, ce à quoi il tenait le plus. Le seul souvenir précis que j'ai, c'est un enregistrement de Child in time, un pirate réalisé à Duisburg en 1970, la sonorité de ses Klipschorn était vraiment exceptionnelle, esthétiquement c'était peut-être le plus beau moment de ma vie, je tiens à le signaler dans la mesure où la beauté peut servir à quelque chose, enfin on a dû se le passer trente ou quarante fois, à chaque fois captivés, sur le fond de la calme maîtrise de John Lord, par le mouvement d'envol absolu par lequel Ian Gillan passait de la parole au chant, puis du chant au cri, et ensuite revenait à la parole, immédiatement après s'ensuivait le break majestueux de Ian Paice, il est vrai que John Lord le soutenait avec son habituel mélange d’efficacité et de grandeur, mais quand même le break de Ian Paice était somptueux, c'était sans doute le plus beau break de l'histoire du rock, puis Gillan revenait et la seconde partie du sacrifice était consommée, Ian Gillan s'envolait à nouveau de la parole au chant, puis du chant au cri pur, et malheureusement peu après le morceau se terminait et il n'y avait plus qu'à replacer l'aiguille au début et nous aurions pu vivre éternellement ainsi, éternellement je ne sais pas c’était sans doute une illusion mais une illusion belle...

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Dans "Sérotonine", pages 226-227 à propos d'un morceau de Deep Purple

[ description sonore ] [ chanson ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

hard rock

La musique Metal s’instaure en conjuratrice de la violence plutôt qu’elle ne s’en fait la prescriptrice, et possède vis-à-vis de celle-ci les mêmes vertus cathartiques que les tragédies grecques antiques vis-à-vis de la pitié et de la crainte. Loin de mettre en scène complaisamment une situation humaine qui tourne mal, la tragédie explorée par les grecs faisait œuvre de mimêsis et de thérapie pour le spectateur. Soigner le mal par le mal, combattre le feu par le feu, plonger dans l’obscur pour y déloger de façon paradoxale une lueur libératrice qu’aucun autre genre musical ne saurait produire… tel est l’esprit de la musique Metal.

S’il fallait comparer le mauvais procès fait au Metal à d’autres réquisitoires, on penserait aux rituels des morts présents dans nombre de cultures du globe avant qu’ils ne furent étouffés par l’acculturation initiée par les monothéismes et leur propension à uniformiser les sensibilités, les mœurs, les canons et les formes. Les fêtes des morts ne tirent pourtant par leur source d’une fascination pour le néant mais plutôt d’un besoin de commémoration pour les âmes des défunts.

Nous pourrions également comparer ce procès au refus des mystères de l’ombre de notre modèle actuel de civilisation basé sur l’évidence des Lumières, qui a pourtant produit ses propres dérives : principe de précaution poussé jusqu’à bannir toute forme de risque alors que vivre, c’est parfois risquer ; impératif de transparence contre-productif et générateur de malaise ; hygiénisme incitant chacun à mener une existence aseptisée sans couleur ni saveur ; expurgation de tout excès lié à la fête par nature ambivalente et dionysiaque ; négation des forces liant l’homme à la nature. Comment s’étonner dès lors de la recrudescence des extrémismes et des pratiques extrêmes en tout genre faisant office de chambres de compensation pour les névroses se développant à l’ombre d’un vitalisme étouffé ?

Le Metal, assigné au rôle de mauvais clown par la scène musicale officielle, n’en finit pourtant pas de remporter succès après succès auprès d’un public invisible mais fidèle et nombreux, comme un hommage du fatum à la morale toute faite, comme un rappel des profondeurs à l’aplat de la raison, comme la rançon due par la pensée à ce qui demeure impensé.

Auteur: Fuchs Sylvain

Info: https://mimesis-sfuchs.com/2019/01/03/le-metal-explique-aux-profanes/

[ engouement ] [ préjugés ] [ défouloir ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson