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sujet de l'inconscient

Au "que suis-je ?" il n’y a pas d’autre réponse au niveau de l’Autre que "laisse-toi être". Et toute précipitation donnée à cette réponse, quelle qu’elle soit dans l’ordre de la dignité : enfant ou adulte, n’est que le quelque chose où je fuis le sens de ce "laisse-toi être". Il est donc clair que c’est au niveau de l’Autre et de ce que veut dire cette aventure au point dégradé où nous la saisissons, c’est au niveau de ce "que ?", qui n’est pas "que suis-je ?" mais que l’expérience analytique nous permet de dévoiler au niveau de l’Autre, 

– sous la forme de l’Autre, 

– sous la forme du "que veux-tu ?", 

– sous la forme de ce qui seulement peut nous arrêter au point précis de ce dont il s’agit dans toute question formulée, à savoir ce que nous désirons en posant la question ...c’est là qu’elle doit être comprise et c’est là qu’intervient le manque de signifiant dont il s’agit dans le Φ du phallus. 

Auteur: Lacan Jacques

Info: 19 avril 1961

[ message sous forme inversée ] [ moi idéal ] [ che vuoi ] [ effet ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sujet inconscient

Qu’il y ait "des pensées qui se pensent elles-mêmes", disons que c’est à l’accepter et à l’entendre, que la découverte de FREUD nous a convoqués.

Qu’il y ait "des pensées qui se pensent elles-mêmes" reçoit de FICHTE le nom de "postulat de la déraison". C’est là sans doute une expression qui doit nous retenir en ce qu’elle marque, sans équivoque, la limite de la philosophie de la subjectivité, dans son impossibilité à concevoir rien d’une pensée qui ne serait pas l’acte d’un sujet.

Au contraire, articuler "les lois de la pensée qui se pense elle-même" requiert de nous, de nous constituer des catégories incompatibles radicalement avec celles de la pensée pensée par le sujet. C’est pourquoi nous nous aiderons ici de ce qui a été élaboré dans un domaine de la science où il fut question, dès l’origine, des pensées qui se pensent elles-mêmes : qui s’articulent en l’absence d’un sujet qui les anime.

Ce domaine de la science, c’est la logique mathématique. Disons que nous devons tenir la logique mathématique comme logique pure, pour le jeu théorique où se réfléchissent " les lois de la pensée qui se pense elle-même " en dehors de la subjectivité du sujet.

Or, on doit noter que la constitution du domaine de la logique mathématique s’est faite par l’exclusion, progressivement assurée, de la dimension psychologique, où il semblait auparavant possible de dériver la genèse des éléments des catégories spécifiquement logiques. Rappelons qu’à nos yeux l’exclusion de la psychologie nous laisse libres de suivre, en ce champ, les traces où se marque ce qu’il faut nommer "le passage du sujet", dans une définition qui ne doit plus rien à la philosophie du cogito pour ce qu’elle rapporte le concept du sujet, non pas à sa subjectivité, mais à son assujettissement.

En quoi la logique mathématique s’avère-t-elle propre à notre lecture ? Eh bien, en ceci : que l’autonomie et la suffisance qu’elle s’efforce d’assurer à son symbolisme rendent d’autant plus manifestes les articulations où achoppe la marque de son fonctionnement. C’est donc très simplement en tant qu’elles articulent sans le savoir la suggestion de la subjectivité du sujet, que les lois de la logique mathématique peuvent nous retenir ici.

Auteur: Miller Jacques-Alain

Info: Séminaire de Jacques Lacan, 30 novembre 1966

[ psychanalyse ] [ exemplarité structurelle ]

 

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