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vingt-et-unième siècle

Êtres analogiques, nous vivons dans un monde numérique, et faisons face à un avenir quantique.

Auteur: Turok Neil

Info:

[ humains ] [ sciences ] [ langage ]

 

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vingt-et-unième siècle

Aujourd'hui, celui qui coupe son téléphone, son ordinateur ou sa tablette numérique disparaît. Nous sommes tous de la génération Y.

Auteur: Zuber Thomas

Info: Facebook m'a tuer

[ réseaux sociaux ] [ connectés ]

 

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vingt-et-unième siècle

Les conditions globales sont beaucoup trop complexes pour être en mesure d'imaginer qu'ils ne pourraient jamais être vraiment contrôlés par une puissance.

Auteur: Beck Ulrich

Info:

[ ordre ] [ désordre ]

 

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vingt-et-unième siècle

La Russie est la première puissance idéologique post-libérale combattant contre le libéralisme nihiliste pour le salut d'un futur ouvert, multipolaire et réellement libre.

Auteur: Douguine Alexandre

Info: La guerre contre la Russie dans sa dimension idéologique, The Fourth Political Theory, 17 mars 2014

[ Europe ] [ Asie ]

 

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vingt-et-unième siècle

L'essor du Net et du Web représente une victoire pour la contre-culture et la sous-culture. La prochaine génération, élevée avec Internet comme principal média, ne saura même pas ce qu'est une réalité consensuelle.

Auteur: R. U. Sirius Ken Goffman

Info: Avec Andrei Codrescu, “The revolution: quotations from revolution party chairman 2000

[ progrès technologique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vingt-et-unième siècle

Il apparaissait que l'homme de ce début de était plus que jamais déchiré. D'un côté un consumérisme de masse à base de stimuli toujours plus raffinés, de l'autre une transcendance qui semblait en panne.

Auteur: Mg

Info: 28 nov. 2016

[ chair-esprit ] [ matérialisme ] [ perdu ]

 

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vingt-et-unième siècle

Ni la science, ni la politique au pouvoir, ni les médias, ni les entreprises, ni la loi ni même les militaires ne sont en mesure de définir ou de contrôler les risques de manière rationnelle.

Auteur: Beck Ulrich

Info:

[ ordre ] [ désordre ]

 

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vingt-et-unième siècle

Comment pouvons-nous établir la démocratie au niveau international ? C'est notre problème et c'est essentiellement le même qui fut posé aux gens du 18ème siècle quand ils ont essayé d'obtenir la démocratie à l'échelle nationale. Maintenant nous en avons besoin à l'échelle internationale.

Auteur: George Susan

Info:

[ . ]

 

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vingt-et-unième siècle

Il voit, en effet. On ne publie plus, on donne à lire. On n’expose plus, on donne à voir. On ne joue plus, on donne à entendre. Il imagine des textes courts qui déconstruisent à tout va, écrits la nuit par des types qui se coiffent comme Artaud ou Steve Jobs, qui s’inscrivent en surplomb d’une époque en naufrage et lâchent des voilà fatigués en milieu et en fin de phrase, qui bassinent le lecteur avec des personnages improbables, de la science à deux balles ou des précisions inutiles depuis qu’ils ont découvert Wikipédia, qui ne peuvent pas décrire une mouche sur un camembert sans faire un cours sur les diptères.

Auteur: Gancel Charles

Info: L'Inaccessible

[ perdu ] [ dépassé ]

 

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vingt-et-unième siècle

Le XXIe siècle invente une nouvelle territorialité : le camp de réfugiés,
Qui peut croire que les flux migratoires vont se réduire dans les prochaines décennies ? Et nous, que ferions-nous si nous résidions dans un espace social et économique sans issue, dévoyé par la violence, comme en Syrie, en Irak, en Érythrée, en Libye, en Palestine, en Afghanistan, au Soudan, en République Centrafricaine, en Somalie, en République Démocratique du Congo, au Pakistan, au Nigeria, au Yemen, en Colombie... ?
Pour répondre à ce défi, le XXIe siècle est en train d'inventer une nouvelle territorialité : le camp de réfugiés. Les camps "officiels", répartis à travers le monde, sont mis en place, financés et gérés par le HCR (Haut commissariat pour les réfugiés), émanation des Nations-Unies siégeant à Genève. 17 millions d'hommes, de femmes et d'enfants y sont nourris, "logés" et souvent enfermés, comme dans beaucoup de pays où les autorités locales interdisent aux populations "accueillies" d'en sortir. Ces camps, dont certains abritent jusqu'à 400.000 personnes, n'apparaissent sur aucune carte, bien qu'ils soient parfois pérennisés par nécessité durant des décennies. On y constate aussi la disparition d'autres droits fondamentaux, comme celui de travailler pour sa subsistance.
La journaliste Anne Poiret, dans son documentaire sur le sujet, établit à 17 années la durée moyenne de résidence dans un camp. On a le temps d'y naître et d'y grandir, ou d'y vieillir et d'y mourir, sans droit, sans liberté, sans "chez-soi".
Mais l'innovation n'y est pas en reste : on teste des formes d'auto-organisation entre les réfugiés, la distribution des aides alimentaires en argent et non en nature, l'installation de campements "verts" (éoliennes, panneaux solaires, financés par des ONG dédiées), et même l'accès à son compte en banque par un distributeur de billets mobile à reconnaissance digitale et rétinienne (il va de soi que tout le monde est fiché). C'est un mode de vie en développement, et comme toute courbe qui monte, il est porteur d'opportunités, sujet à ce "progrès" qui fait tellement défaut dans les pays riches. Les camps de réfugiés font objectivement partie de l'avenir.
Notons que la notion de camp de réfugiés peut être appliquée sans abus de langage aux bidonvilles qui grossissent continûment les villes, impasses sociales et humanitaires qui aspirent les "migrants" de tous ordres, les expropriés des campagnes, les sans-terre, sans-eau, sans-récoltes ou sans-emploi, ceux qui décident que l'insécurité de l'inconnu est au moins porteuse d'une possibilité de numéro gagnant, même à un cent contre un. C'est à ce niveau qu'ils mettent en jeu leur existence. Les migrants sont des "espérants".
Les Occidentaux et les riches des centre-villes leur brandissent des statistiques : scientifiquement, votre espoir est fou, votre espoir est vain. Ne venez pas. Les migrants sourient d'un air gêné, comme tous les humains qui ont une faveur à obtenir. Ils préfèrent un asservissement qu'ils croient provisoire à l'enfermement par le dénuement ou la violence dans leur communauté d'origine. C'est un raisonnement qui ne vaut pas de l'autre côté de la grille : le rapprochement physique des riches et des pauvres est malsain, souvent dangereux. "Incertain", comme dirait la bourse. La présence de ces foules compactes et déracinées dans des contrées plus pacifiées fait tache. L'abordage désordonné des pauvres dans les quartiers riches n'est pas convenable.
Ça, tous les Européens le disent, maintenant, de "gauche" comme de droite : Ça fait des Brexit, après.
Vous savez, le Brexit : cet "événement historique" dont on a tant parlé.

Auteur: Gaufrès Stéphane

Info:

[ guerre ] [ surpopulation ] [ nord-sud ]

 

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