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maladie

Le virus est le dernier prédateur de l'homme.

Auteur: Cook Robin

Info:

[ épidémie ] [ être humain ] [ civilisation ]

 

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santé

S'il n'y avait que les maladies infectieuses, mais il y a aussi la contagion de la santé.

Auteur: Hahn Kurt

Info:

[ médecine ] [ contamination ] [ épidémie ]

 

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pandémie

Différentes cultures :
- En Europe, on se rue sur le PQ !?!?
- Aux USA, on se rue sur les armes. :-(
- Au Canada, on se rue sur ... le cannabis !

Auteur: Vandel Jean-Marc

Info: Sus FB, 19.3.2020

[ affolement ] [ épidémie ] [ panique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

désespoir

La peste marqua, pour la ville, le début de la corruption… Personne n’était plus disposé à persévérer dans la voie de ce qu’il jugeait auparavant être le bien, parce qu’il croyait qu’il pouvait peut-être mourir avant de l’atteindre.

Auteur: Thucydide

Info: La Guerre du Péloponnèse, II, 53

[ sociologie ] [ épidémie ] [ pandémie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

historique

En 1350, l'homme, en Europe, vient d'être secoué par le plus violent cataclysme qu'il ait connu : la peste bubonique ou peste noire qui apparut, on le sait, en 1347-1348 et n'a pas touché moins d'un homme sur trois. Encore l'estimation demeure-t-elle au-dessous de la vérité partout où l'on a pu faire état de chiffres précis. Il suffit de rappeler qu'à Marseille par exemple les couvents de frères prêcheurs et de frères mineurs ont été entièrement dépeuplés, que Certains villages de la campagne ont été totalement rayés de la carte.

Auteur: Pernoud Régine

Info: Pour en finir avec le Moyen Age, p. 136

[ épidémie ] [ maladie ] [ pandémie ]

 

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mesures sanitaires

Souvent, en fin de soirée, tout en dégustant un sorbet poire à la cannelle, je fais un tour des chaînes d’info en continu. Et je tombe régulièrement sur une femme à l’allure de sorcière, une certaine Françoise D., qui exhorte tous ses compatriotes à porter un masque. Une amende devrait même punir ceux qui n’obtempéreraient pas ! C’est une idée fixe chez elle. Les autres invités finissent par abonder dans son sens comme le font les psychiatres face à des forcenés qu’on ne ramènera jamais à la raison. Elle est vraisemblablement de gauche, car elle applaudit toutes les mesures prise par le gouvernement pour limiter les libertés.

Auteur: Jaccard Roland

Info: Dans "La nuit où j'ai cru devenir fou", 2020

[ épidémie ] [ propagande ] [ fabrique du consentement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

adaptation

- Capitaine, le matelot est inquiet très agité par la quarantaine qu'ils nous ont imposée au port. Vous pouvez lui parler ?

- Qu’est-ce qui vous tracasse ? Vous n'avez pas assez de nourriture ? Ne dormez pas assez ?

- Ce n'est pas ça, capitaine, je ne supporte pas de ne pas pouvoir descendre au sol, de ne pas pouvoir embrasser mes proches.

- Et s'ils vous faisaient descendre et que vous étiez contagieux, vous supporteriez la faute d'infecter quelqu'un qui ne peut pas supporter la maladie ?

- Je ne me le pardonnerais jamais, même s'ils ont inventé cette peste !

- Peut-être, mais si ce n'est pas le cas ?

- J'ai compris ce que vous voulez dire, mais je me sens privé de la liberté, capitaine, ils m' ont privé de quelque chose.

- Et de quoi avez-vous été privé ?

- J’aurais dû attendre plus de vingt jours sur le bateau. Ça fait des mois que j'attends d’entrer au port et de profiter d'un peu de printemps au sol. Il y a eu une épidémie. Port April nous a interdit de descendre.

- Les premiers jours ont été durs. Je me sentais comme vous. Puis j'ai commencé à répondre à ces impositions en n'utilisant pas la logique. Je savais qu'après quelques jours de comportement, on crée une habitude, et au lieu de me plaindre et d'en créer des terribles, j'ai commencé à agir différemment des autres.
J’ai commencé avec la nourriture. Je me suis mis à manger la moitié de ce que je mangeais normalement, puis j'ai commencé à sélectionner des aliments plus facilement digérables qui ne surchargent pas mon corps.
L’étape suivante fut de combiner à cela une épuration de pensées malsaines, d'en avoir de plus en plus élevées et nobles. Je me suis mis à lire au moins une page par jour d'un livre sur un sujet que je ne connaissais pas.
J’ai décidé de faire des exercices physiques sur le pont à l'aube. Un vieil Indien m'a dit, des années plus tôt, que le corps se renforçait en retenant sa respiration. J’ai décidé de faire de profondes respirations chaque matin. Je pense que mes poumons n'ont jamais atteint une telle force.
Le soir, c'était l'heure des prières, l'heure de remercier.
Toujours l'Indien m'a conseillé, des années plus tôt, de prendre l'habitude d'imaginer de la lumière entrer à l'intérieur et de me rendre plus fort.
Au lieu de penser à tout ce que je ne pouvais pas faire, j'ai pensé à ce que je ferais une fois descendu. Je voyais les scènes tous les jours, je les vivais intensément et je profitais de l'attente. Tout ce que vous pouvez avoir tout de suite n'est jamais intéressant.
L’attente sert à sublimer le désir, à le rendre plus puissant.
Je me suis privé d'aliments succulents, beaucoup de bouteilles de rhum, de jurons et de jurons à énumérer devant le reste de l'équipage. Je m'étais privé de jouer aux cartes, de dormir beaucoup, de me faire plaisir, de ne penser qu'à ce qu'ils me privaient .

- Comment ça s'est terminé, capitaine ?

- J’ai pris toutes ces nouvelles habitudes, mon garçon. Ils m'ont fait descendre après bien plus de temps que prévu.

- Ils vous ont aussi privé du printemps ?

- Oui, cette année-là, ils m' ont privé du printemps, et de bien d' autres choses, mais j'étais fleuri quand même, j'avais apporté le printemps à l'intérieur, et personne ne pouvait plus me le voler.

Auteur: Frezza Alessandro

Info: Faussement attribué à CG Jung

[ épidémie ] [ pandémie ] [ enseignement ] [ indépendance ] [ Dharma ] [ éveil ]

 
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Ajouté à la BD par miguel