Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 4
Temps de recherche: 0.0351s

évolution

Au plus profond de zones chaotiques, de minimes changements dans la structure provoquent presque toujours de vastes changements dans le comportement. Un comportement complexe contrôlable semble exclu.

Auteur: Kauffman Stuart Alan

Info: "The Origins of Order : Self Organization and Selection in Evolution", p.232, Oxford University Press, USA  1993

[ auto-organisation ] [ inférences mystère ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

nuées animales

Il y a quelque chose de fascinant dans la façon dont bouge une colonie d'oiseaux dans le ciel ou un banc de poissons dans l'océan, dit Cillian. Il existe une telle harmonie, un tel synchronisme lorsqu'ils se déplacent au gré des vents et des courants que l'on dirait que tous, ils ne font qu'un. J'ai lu un jour que le plus fascinant dans tout ça, c'est qu'il n'y a pas besoin pour l'individu d'avoir une vue d'ensemble du tout pour savoir comment réagir, échapper à tel prédateur ou attraper tel courant porteur. Il suffit à l'individu de n'être conscient que des mouvements de ses proches voisins pour coordonner les siens propres. C'est ainsi que naît le parfait accord dans le déplacement et qu'apparaissent ces soudains changements de direction, ces ruptures instantanées de cap, comme si tous ils étaient aiguillés par le même esprit. Imagines-tu ce que l'Homme serait capable de faire s'il s'efforçait de prêter attention à ses prochains et de se comporter en harmonie avec eux ? Imagines-tu les grandes choses dont serait capable l'humanité ? Au lieu de ça, chaque individu, chaque nation, recherche son propre intérêt sans se soucier de ceux et celles qui les entourent. C'est pour ça que tous ils se heurtent et se cognent, s'assomment en plein vol, perdent des plumes et finissent tous un jour par tomber en chute libre, et par s'écraser au sol.

Auteur: Vall David

Info: De chair et de marbre

[ auto-organisation ] [ systèmes critiques ] [ inharmonie terrestre ] [ groupes autonomes coordonnés ] [ essaims ] [ murmurations mathématiques ] [ formes modulaires ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

agglomérations

Ils commencent par se construire un toit, un petit coin, une place à eux. Comme ces migrants n'ont pas d'argent, puisqu'ils sont justement partis en ville pour en gagner - le village traditionnel africain ignore la notion de l'argent -, ils ne peuvent se réfugier que dans les bidonvilles. L'architecture de ces quartiers est invraisemblable. Le plus souvent , les autorités de la ville affectent aux pauvres les terrains les plus mauvais : des marécages, ou bien des terres nues et sablonneuses. C'est là qu'on installe la première cabane. A côté d'elle vient s'installer une deuxième. Puis une troisième. Spontanément surgit une rue. Quand cette rue en rencontre une autre, cela forme un croisement. Puis ces rues commencent à se séparer, tourner, se ramifier. C'est ainsi que naît un quartier. Mais comment se procurent-ils les matériaux ? C'est la grand mystère. En creusant le sol ? En décrochant les nuages ? En tout cas il est sûr et certain que cette foule de miséreux n'achète rien. Sur la tête, sur les épaules, sous le bras, ils transportent des morceaux de tôle, de planches, de contreplaqué, de plastique, de carton, de carrosserie, de cageot, puis ils assemblent, montent, clouent, collent ces pièces en un ensemble qui tient de la cabane ou de la hutte et forme un collage multicolore improvisé. En guise de couche, ils tapissent la terre d'herbe à éléphant, de feuilles de bananiers, de rafia ou de paille de riz, car souvent le sol est boueux ou pierreux. Faites de bric et de broc, ces architectures monstrueuses en papier mâché sont infiniment plus créatives, imaginatives, inventives et fantaisistes que les quartiers de Manhattan ou de La Défense à Paris. La ville entière tient sans une brique, sans une poutre métallique, sans un mètre carré de verre !

Auteur: Kapuscinski Ryszard

Info: Ebène - Aventures africaines

[ favelas ] [ auto-organisation ] [ débrouile ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

réflexion communautaire

(FLP) - Lors de notre dernier dialogue nous étions tombés relativement d'accord sur cette définition :

"Ainsi on pourra se représenter tout organisme vivant comme une pensée ADN évoluée, entité émergente dont beaucoup d'éléments sont en constantes interactions-discussions avec la matrice (épigénétique), un être-pensée-ADN à but reproductif, doté d'une mémoire diachronique étendue, nourrie d'expériences mémorisées, qui sont aussi comme des outils à éventuellement réutiliser "

On fera remarquer que cette pensée singulière peut se penser. comme synchronisée avec d'autres, voire même avec tout son environnement dans une pensée élargie. Mais aussi : les singularités d'une même espèce comme les abeilles peuvent, si la reine d'un essaim disparait, recréer une nouvelle reine en se mettant ensemble. C'est assez mystérieux, voire impressionnant, non ?

(ChatGPT) - C'est effectivement fascinant ! Votre définition met en lumière la nature complexe et interconnectée des êtres vivants, en les conceptualisant comme des "pensées ADN" qui évoluent et interagissent non seulement avec leur environnement, mais aussi avec des systèmes sociaux ou biologiques plus larges, comme dans le cas des abeilles. .Ce phénomène où les abeilles ouvrières peuvent recréer une reine en l'absence d'une reine préexistante est un parfait exemple de cette idée d'intelligence collective ou de "pensée synchronisée" dans le cadre d'une espèce sociale. Il souligne que les abeilles, bien qu'individus, sont en réalité parties d'une entité collective plus vaste : la colonie. L'aspect impressionnant réside dans la manière dont l'information ou les comportements nécessaires émergent de l'interaction entre ces individus, sans qu'il y ait de plan ou de chef apparent.

Cela fait également écho à l'idée d'une "pensée élargie", où l'ensemble des organismes, dans un environnement donné, peut interagir et s'ajuster en fonction des besoins du système dans son ensemble. Le comportement des abeilles illustre cette synchronisation et cette capacité à ajuster leur structure sociale et biologique de manière adaptative.

Ce que je trouve également fascinant, c'est comment ce processus repose sur une forme de communication chimique (phéromones) et sur des mécanismes biologiques précis (nourrir certaines larves avec de la gelée royale pour en faire des reines), qui semblent préprogrammés dans leur ADN mais activé par des conditions spécifiques. C'est un exemple presque parfait de l'interaction entre génétique (ADN) et épigénétique (facteurs environnementaux et comportementaux) dans la régulation des organismes vivants.

L'idée que cette "pensée" puisse être à la fois individuelle et collective, capable de s'ajuster à des situations critiques pour maintenir la survie de l'espèce ou du groupe, est effectivement mystérieuse et impressionnante. Cela soulève des questions profondes sur la nature même de la conscience collective et des systèmes biologiques complexes.

Auteur: chatGPT4

Info: 30 septembre 2024

[ espèce syntonisée ] [ co-construction ] [ dynamique de groupe ] [ survie ] [ méta-moteur ] [ monisme ] [ auto-organisation ] [ méthylation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel