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principe de nirvana

Nous dirons alors que le principe de plaisir est une tendance au service d’une fonction destinée à rendre l’appareil psychique en général inexcitable, ou, tout au moins, à y maintenir l’excitation à un niveau constant et aussi bas que possible. 

Auteur: Freud Sigmund

Info: Au-delà du principe du plaisir, page 72-73

[ instincts de mort ] [ plaisir-désir ] [ assouvissement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

émotions

Les expressions du visage ne sont pas déterminées par l'imprégnation d'un milieu, mais universelles (identiques dans n’importe quelle culture), et donc biologiquement déterminées. Ces expressions primaires sont donc  universelles, ce sont celles exprimant colère, dégoût, peur, joie, tristesse, surprise et mépris.

Auteur: Ekman Paul

Info:

[ septénaire ] [ émois ] [ cerveau ] [ post-reptilien ] [ limbique paléo-mammalien ] [ embryogenèse ] [ instincts ] [ physionomie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

plaisirs

N'entends-tu pas ces douces paroles parmi

Ce chœur qui résonne dans les cieux ?

N'entends-tu pas ceux qui meurent

En s'éveillant dans un monde d'extase ?

Que l'amour, quand les membres sont entrelacés,

Le sommeil, quand la nuit de la vie est fendue,

La pensée qui s'accroche aux vagues frontières du monde

Et la musique quand un être cher chante,

C'est la mort ?

Auteur: Shelley Percy Bysshe

Info: Extrait de Rosalind et Helen, v 1121 - 1129

[ poème ] [ instincts mortels ] [ intrication ] [ proximités ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

relations

Personne ne doit s'étonner que les hommes soient si loin les uns des autres, qu'ils ne se comprennent pas, qu'ils se fassent la guerre et s'entretuent. Il faut plutôt s'étonner que les hommes croient être proches les uns des autres, se comprendre et s'aimer. Il y a encore deux choses à découvrir. La première, c'est l'abîme infini qui sépare les hommes les uns des autres. La seconde, c'est le pont qui pourrait relier deux individus. As-tu jamais songé combien d'animalité insoupçonnée te permet la proximité avec l'homme?

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Le livre Rouge"

[ instincts ] [ domestication ] [ rapports humains ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

humaines motivation

Il y aura toujours un pauvre type qui acceptera de l’argent pour sauver sa famille, un autre qui n’aura pas d’empathie ou qui jouira du profit comme s’il se branlait dessus, des organisations criminelles pour fournir des armes et de la logistique à des tueurs sans états d’âme, un courtier à Hong Kong, un douanier ou un flic à corrompre, un pauvre type assez crétin pour croire qu’un testicule de tigre le fera bander au double, un riche fier de manger devant sa cour la chair d’une bête en voie de disparition, ah ! quel privilège, quelle puissance !

Auteur: Férey Caryl

Info: Okavango

[ bas instincts ] [ crédulité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

littérature

[…] Thomas Mann lui-même, et c’était extrêmement grave, avait été incapable d’échapper à la fascination de la jeunesse et de la beauté, qu’il avait finalement placées au-dessus de tout, au-dessus de toutes les qualités intellectuelles et morales, et devant lesquelles il s’était au bout du compte lui aussi, sans la moindre retenue, abjectement vautré. Ainsi toute la culture du monde ne servait à rien, toute la culture du monde n'apportait aucun bénéfice moral ni aucun avantage, puisque dans les mêmes années, exactement dans les mêmes années, Marcel Proust concluait, à la fin du "Temps retrouvé", avec une remarquable franchise, que ce n'étaient pas seulement les relations mondaines, mais même les relations amicales qui n'offraient rien de substantiel, qu'elles étaient tout simplement une perte de temps, et que ce n'était nullement de conversations intellectuelles que l'écrivain, contrairement à ce que croient les gens du monde, avait besoin, mais de "légères amours avec des jeunes filles en fleurs". Je tiens beaucoup, à ce stade de l'argumentation, à remplacer "jeunes filles en fleurs" par "jeunes chattes humides" ; cela contribuera me semble-t-il à la clarté du débat, sans nuire à sa poésie (qu'y a-t-il de plus beau, de plus poétique, qu'une chatte qui commence à s'humidifier ? Je demande qu'on y songe sérieusement, avant de me répondre. Une bite qui entame son ascension verticale ? Cela pourrait se soutenir. Tout dépend, comme beaucoup de choses en ce monde, du point de vue sexuel que l'on adopte).
Marcel Proust et Thomas Mann, pour en revenir à mon sujet, avaient beau posséder toute la culture du monde, ils avaient beau être à la tête (en cet impressionnant début du XXe siècle, qui synthétisait à lui seul huit siècles et même un peu plus de culture européenne) de tout le savoir et de toute l’intelligence du monde, ils avaient beau représenter, chacun de leur côté, le sommet des civilisations française et allemande, c’est-à-dire des civilisations les plus brillantes, les plus profondes et les plus raffinées de leur temps, ils n’en étaient pas moins restés à la merci, et prêts à se prosterner devant n’importe quelle jeune chatte humide, ou n’importe quelle jeune bite vaillamment dressée – suivant leurs préférences personnelles, Thomas Mann demeurant à cet égard indécidable, et Proust au fond n’étant pas très clair non plus.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Dans "Sérotonine", pages 333-335

[ défaite ] [ instincts primaires ] [ bestialité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson