Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 6
Temps de recherche: 0.0271s

pénombre

Le monde est un message de Dieu, écrit en idéogrammes égyptiens dans une langue inconnue. Un langage à moitié oublié. Les formes chuchotaient des indications qu'elles semblaient mieux exprimer loin de la brillance des lumières.

Auteur: MacLean Katherine

Info: Night-Rise 1978

[ poésie ] [ clair-obscur ]

 

Commentaires: 0

séduction

Oui, tu es blanche comme cygne ou nuage,
Et tu peux inciter
Les hommes à t'aimer.
Pourtant si tu te vêts de soie ou de gaze,
Plongeant le blanc nuage
Dans un crépuscule incertain, c'est
Alors, que ta fierté cachée,
En nous, éveille de plus grands feux.

Auteur: Herrick Robert

Info: In "Hespérides" - ma traduction

[ clair-obscur ] [ parure ] [ poème ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama

cinéma

C'est vrai que je n'ai utilisé qu'une seule fois la couleur à des fins dramaturgiques. Ceci étant, je ne dirais pas que je tourne en noir-et-blanc : j'utilise une échelle de gris. A bien y regarder, c'est bien plus vif et coloré que ces couleurs merdiques qui ressemblent à du plastique et qu'on retrouve dans tous les films actuels.

Auteur: Tarr Béla

Info:

[ esthétique ] [ colorisation ] [ clair-obscur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

ténèbres

Je m’avançai hors du cercle de lumière, dans l’obscurité qui se dressait devant moi comme un mur. En un pas, j’y pénétrai. Telle devait être l’obscurité d’avant la création. Elle s’était refermée derrière moi. Je savais que j’étais invisible pour l’homme de barre. Je ne pouvais rien voir non plus. Il était seul, j’étais seul, chacun des hommes était seul où il se tenait. Et toute forme avait disparu aussi, espars, voiles, ferrures, lisses ; tout était effacé dans la terrible uniformité de cette nuit absolue. 

Auteur: Conrad Joseph Teodor Korzeniowski

Info: La Ligne d'ombre, The Shadow-Line. 1929. Trad F. Herbulot. Folio 5046

[ maritimes ] [ clair-obscur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

décor estival

Délectable, sur la pierre de tuffeau des façades, du pigeonnier, d'une tourelle d'angle et des balustres entre jardins et terrasse, la lumière de juillet ruisselait, teintée d'un indécidable vermeil azuré au plus intime du faux relief des ombres et sur les délicats filigranes d'horizons des collines, par-delà le feuilletage ocré des prairies. Derrière les rideaux de peupliers géants qui balancent leurs nuques songeuses et les haies vives palpitant de mille essaims d'abeilles, s'étendaient les coteaux bouclés des vignes angevines et les forêts d'où jaillissent, comme la fumée d'une charbonnerie battue par le vent, d'immenses remuées d'étourneaux et de freux.

Auteur: Haddad Hubert

Info: L’invention du diable, ncipit

[ clair-obscur ] [ fignolé ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

avril

Il y a quelque chose dans le mot printemps qui suggère non seulement la fragilité des pousses nouvelles, mais aussi ce monde humide, glacé, terreux, odorant de mousse, que les brins d'herbe couleur d'émeraude, les fourreaux et les dagues transparentes ont percé pour émerger enfin à l'air libre.

Le mot printemps, empreint comme il l'est du vert même des tiges de jacinthes, du bleu des œufs de fauvette, du reflet des pétales de chélidoines, est chargé d'une signification à la fois nostalgique et humaine : il oblige l'esprit à se replier, par-delà la supplication de chaque son et de chaque paysage printaniers, jusque dans l'obscure terre primordiale saturée de pluie d'où toute chose sont issues, jusque dans des lieux humides et froids où les baguettes cinglantes du coudrier frappent la peau, où le sol dissimule traitreusement ses marécages, où de jeunes oiseaux et de jeunes lapins sont dévorés par les faucons, où les effluves provoquent de dangereuses accalmies et le retour de douloureux souvenirs, où de noirs liquides empoisonnés suintent du tronc des hêtres, où les bourgeons des prunelliers sont autant de présages du destin, du malheur et de la mort subite.

Auteur: Powys John Cowper

Info: Givre et sang

[ clair-obscur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste