neurosciences
Comment le cerveau détecte des modèles à notre insu
Les neurones de certaines zones du cerveau intègrent les informations " quoi " et " quand " pour discerner l'ordre caché des événements qui se produisent en temps réel.
Cette capacité du cerveau humain à détecter des motifs complexes sans pensée est nommée " apprentissage implicite ".
L'étude principale
Des chercheurs de l'Université de Cambridge ont mené une expérience utilisant des séquences de sons pour étudier comment le cerveau apprend et prédit des motifs. Les participants devaient appuyer sur un bouton lorsqu'ils entendaient un son cible, sans savoir que certains fils suivaient des séquences spécifiques.
Résultats clés
- Les participants ont réagi plus rapidement aux sons cibles lorsqu'ils faisaient partie de séquences répétitives, même s'ils n'étaient pas conscients de ces motifs.
- L'imagerie cérébrale a révélé une activité accumulée dans les régions auditives et motrices du cerveau en réponse aux séquences prévisibles.
Conséquences
Cette recherche démontre que notre cerveau est capable d'apprendre et de prédire des motifs complexes sans que nous en soyons conscients. Cette capacité pourrait jouer un rôle crucial dans divers aspects de notre vie quotidienne, de l'apprentissage du langage à la navigation dans des environnements sociaux complexes.
Perspectives d'avenir
Les chercheurs espèrent que cette étude ouvrira la voie à une meilleure compréhension des troubles neurologiques et psychiatriques, ainsi qu'à de nouvelles approches en matière d'éducation et d'apprentissage.
Auteur:
Internet
Années: 1985 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: R
Profession et précisions: tous
Continent – Pays: Tous
Info:
https://www.scientificamerican.com/article/how-your-brain-detects-patterns-without-conscious-thought/ 24 sept 2024, Myriam Naddaf
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cognition inconsciente
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signes décodées
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perception auditive
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adaptation
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prédiction
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bruit organisé
La musique était comme une pénétration. Absorption est peut-être un mot moins lourd. Pénétration ou absorption de toute chose en elle-même. Je ne sais pas si vous avez déjà pris du LSD, mais lorsque vous le faites, les portes de la perception, comme Aldous Huxley, Jim Morrison et leurs adeptes nous le rappellent sans cesse, s'ouvrent en grand. C'est en fait le genre de phrase, à moins que vous ne soyez William Blake, qui n'a de sens que lorsqu'il y a du LSD qui nage en vous. Dans la lumière froide de la tasse de café et du sandwich à la banane qui sont à côté de moi maintenant, cela semble être un non-sens, mais j'aimerais que vous sachiez ce que cela signifie. Le LSD révèle la nature des choses, leur quiddité, leur essence. L'aspect aqueux de l'eau vous est soudainement révélé, l'aspect moquette des moquettes, l'aspect bois du bois, l'aspect jaune du jaune, l'aspect ongles des ongles, le tout du tout, le rien du tout, le tout du rien. Pour moi, la musique donne accès à toutes ces essences, mais à une fraction du coût social ou financier d'une drogue et sans avoir besoin de crier "Wow !" tout le temps, ce qui est l'effet secondaire le plus pénible et le moins agréable du LSD.
...La musique, dans la précision de sa forme et la tyrannie mathématique de ses lois, s'évade dans une éternité d'abstraction et un sublime absurde qui est partout et nulle part à la fois. Le grognement d'un boyau frotté à la colophane, le souffle de salive d'un tube de cuivre, le grincement d'un doigt en sueur sur une frette de guitare, toute cette physicalité, toute cette "fabrication du son" maladroite, tout ce grain de performance humaine... se transcende au moment où elle se produit, au moment où la musique est réellement là, lorsqu'elle fait le voyage entre l'instrument qui sonne, le haut-parleur hi-fi vibrant, et qu'elle envoie tout ça vers le tympan humain, l'oreille interne et au cerveau, et que l'esprit se met à vibrer à des fréquences qu'il a lui-même créées.
Le néant de la musique peut être modelé par l'humeur de l'auditeur dans les formes les plus précises ou être laissé libre comme la pensée ; la musique peut suivre le modèle académique et théorique de sa propre modalité ou adhérer à un programme narratif ou dialectique imposé par un ami, un érudit ou le compositeur lui-même. La musique est tout et rien. Elle est inutile et aucune limite ne peut être fixée à son utilisation. La musique m'emmène dans des lieux de joie sensuelle et insensée illimitée, accédant à des points d'extase qu'aucune amante angélique ne pourrait jamais localiser, ou me plongeant dans des enfers de douleur pleurnicharde qu'aucun tortionnaire ne pourrait jamais concevoir. La musique me permet d'écrire ce genre de bêtises d'adolescent sans gêne. La musique, c'est vraiment les couilles du chien. Rien d'autre ne s'en approche.
Auteur:
Fry Stephen
Années: 1957 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: humoriste, écrivain
Continent – Pays: Europe - Angleterre
Info:
Moab Is My Washpot
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miroir
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interprétation
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panorama
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cognition auditive
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