Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 3
Temps de recherche: 0.0293s

sexualité

Ah ! Nos nuits d'amour, Lucienne ! L'union des corps et des coeurs. L'instant, l'instant unique où on ne sait plus si c'est la chair ou si c'est l'âme qui palpite...

Auteur: Anouilh Jean

Info: Eurydice, p.36, Livre de Poche no3277

[ déclamation ] [ déclaration d'amour ]

 

Commentaires: 0

éloquence

L’Attique s’enivrait de mots, des jeux de la rhétorique, et le monde méditerranéen le savait et s’en gaussait souvent. Quiryat Sepher, "la ville de la lettre", en Palestine et Byblos, "la ville du livre", sont des noms qu’on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde antique. Par contraste, d’autres civilisations semblent muettes ou, tout au moins, comme peut-être dans le cas de l’Égypte ancienne, peu au fait des vertus créatrices et transformatrices du langage. Pour de nombreuses cultures la cécité est la pire infirmité, le retrait du monde vivant ; dans la mythologie grecque au contraire, le poète et le prophète sont aveugles et, grâce aux antennes de la parole, voient plus loin.

Auteur: Steiner George

Info: Après Babel. Une poétique du dire et de la traduction (p 58)

[ voir ] [ concevoir ] [ valeurs ] [ déclamation ] [ historique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Plouin

deuil

Arrêtez les horloges, coupez le téléphone,

Jetez un os au chien pour faire taire ses aboiements,

Faites taire les pianos et, au son d'un tambour voilé,

Sortez le cercueil, qu'avance le cortège endeuillé.



Que les avions tournoyant dans les airs gémissent 

Et tracent sur le ciel le message : Il est mort.

Nouez des rubans de crêpe au cou blanc des pigeons des squares,

Et que les mains des gendarmes soient gantées de coton noir.



Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest,

Ma semaine de labeur et mon dimanche de sieste,

Mon midi, mon minuit, ma langue, ma chanson;

Je croyais que l'amour durerait à jamais: je sais à présent que non.



Eteignez les étoiles; elles ne sont pas conviées à la veille.

Remballez la lune et démontez le soleil,

Videz l'océan et balayez les forêts;

Car plus rien de bon ne saura désormais advenir .

Auteur: Auden Wystan Hugh

Info: Funeral Blue

[ poème ] [ déclamation ]

 

Commentaires: 0