Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info
Rechercher par n'importe quelle lettre



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits... Recherche mots ou phrases tous azimuts... Outil de précision sémantique et de réflexion communautaire... Voir aussi la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats ... Lire la suite >>
Résultat(s): 3
Temps de recherche: 0.0222s

extraterrestres

Ce qu’il importe de remarquer, c’est que ce qui fait obstacle à une communication interplanétaire, ce ne sont pas des difficultés du genre de celles que peuvent éprouver par exemple, pour communiquer entre eux, deux hommes dont chacun ignore totalement le langage de l’autre ; ces difficultés ne seraient pas insurmontables, parce que ces deux êtres pourraient toujours trouver, dans les facultés qui leur sont communes, un moyen d’y remédier dans une certaine mesure ; mais, là ou les facultés communes n’existent pas, du moins dans l’ordre où doit s’opérer la communication, c’est-à-dire dans l’ordre sensible, l’obstacle ne peut être supprimé par aucun moyen, parce qu’il tient à la différence de nature des êtres considérés. Si des êtres sont tels que rien de ce qui provoque des sensations en nous n’en provoque en eux, ces êtres sont pour nous comme s’ils n’existaient pas, et réciproquement ; quand bien même ils seraient à côté de nous, nous n’en serions pas plus avancés, et nous ne nous apercevrions peut-être même pas de leur présence, ou, en tout cas, nous ne reconnaîtrions probablement pas que ce sont là des êtres vivants.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L'erreur spirite", Editions traditionnelles, 1952, page 188

[ perception réciproque ] [ détection ] [ anti-anthropomorphisme ] [ xénolinguistique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

paléobiologie sensorielle

La tomographie magnétique vectorielle révèle que les magnétofossiles possèdaient une structure magnétique interne unique en forme de vortex.

Les  magnétofossiles géants ont  initialement  été découverts dans des sédiments marins du Paléocène–Éocène,  correspondant à l'épisode de déclenchement global* il y a environ 56 millions d'années.

L'étude publiée dans nature porte sur ces particules de magnétite (un oxyde de fer magnétique) de forme particulière et de taille exceptionnelle (plusieurs micromètres), découvertes dans des sédiments marins de cette époque. Ces particules ne sont pas d’origine géologique, mais très probablement biogéniques, c’est-à-dire produites par des organismes vivants, probablement des eucaryotes (comme des protozoaires ou de petits animaux).

Les chercheurs ont utilisé des techniques avancées d’imagerie 3D (tomographie vectorielle magnétique) pour reconstruire la structure magnétique interne d’un de ces fossiles, en forme de lance. Ils ont découvert que sa structure magnétique est extrêmement sophistiquée, avec un état de vortex unique, très stable, et optimisée pour détecter de faibles variations du champ magnétique terrestre.

Implication majeure : une capacité de magnétoréception chez les eucaryotes il y a 56 millions d’années

Cette découverte bouleverse notre compréhension de l’évolution des sens chez les animaux :

- Elle confirme ou suggère très fortement que certains eucaryotes primitifs (peut-être des vers, des protozoaires ou d’autres organismes marins) possédaient déjà un sens magnétique il y a au moins 56 millions d’années.

- Ce sens leur permettait non seulement de sentir la direction du champ magnétique terrestre, mais aussi d’en mesurer l’intensité — une capacité essentielle pour naviguer avec précision, même sur de petites distances.

Implication évolutive : une convergence remarquable

- Ce sens n’était pas limité aux bactéries magnétotactiques (qui produisent des nanoparticules magnétiques pour s’orienter), mais était aussi présent chez des eucaryotes, ce qui élargit considérablement la portée évolutive du magnétisme biologique.

- Cela renforce l’hypothèse que la magnétoréception est un trait évolutif ancien, convergent, et potentiellement très répandu dans certains groupes d’organismes marins.

Implication fonctionnelle : un organe sensoriel miniature

- La structure magnétique de ces fossiles est si optimisée qu’elle dépasse en performance certains récepteurs magnétiques connus chez les animaux actuels (comme certains poissons ou oiseaux).

- Cela suggère que l’évolution a exploré des solutions très sophistiquées pour miniaturiser des organes sensoriels capables de détecter des champs magnétiques extrêmement faibles.

 Implication écologique et géologique

- Ces fossiles sont les traces indirectes d’un comportement biologique complexe (la navigation ou l’orientation magnétique), ce qui ouvre une nouvelle voie pour retracer l’évolution des comportements à partir du registre fossile.

- Ils pourraient aussi servir de biosignature dans la recherche de vie ancienne sur Mars ou ailleurs, car leur forme, structure cristalline et magnétisme sont difficiles à produire sans vie.

En résumé cet article confirme pour la première fois que des eucaryotes anciens possédaient un sens magnétique avancé, optimisé par l’évolution, il y a au moins 56 millions d’années. Cela repousse l’horizon temporel de l’apparition de la magnétoréception chez les animaux, et élargit notre compréhension de la complexité sensorielle évolutive.




 

Auteur: Internet

Info: *épisode survenu il y a environ 56 millions d'années ( Maximum Thermique du Paléocène-Éocène - PETM ), qui fut une période d'environ 15000 ans de réchauffement climatique exceptionnellement rapide et intense où les températures mondiales ont augmenté de 5 à 8 degrés celsius entraînant des bouleversements majeurs de la vie sur Terre, y compris des extinctions massives

[ boussole primitive ] [ nanostructure tourbillonnaire ] [ biominéralisation ] [ convergence adaptative ] [ biosignature ] [ détection géomagnétique ] [ exobiologie ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

infra-monde

Une particule fantôme qui a hanté la physique pendant des décennies vient d’être démasquée

Imaginez une particule si insaisissable qu’elle ne se désintègre qu’une fois sur 100 millions, créant l’un des phénomènes les plus rares de l’univers observable. Pendant des années, cette désintégration extraordinaire a semblé révéler l’existence d’une particule mystérieuse défiant nos théories fondamentales. Mais des chercheurs du CERN viennent de résoudre cette énigme qui tourmentait la communauté scientifique depuis des décennies, offrant une conclusion aussi surprenante qu’inattendue qui remet en perspective notre compréhension de la réalité subatomique.

La chasse à la particule la plus fuyante de l’univers

Au cœur du Grand collisionneur de hadrons, dans les profondeurs souterraines de la frontière franco-suisse, l’expérience LHCb scrute inlassablement les secrets les plus intimes de la matière. Mais parmi toutes les particules exotiques produites dans ce laboratoire titanesque, une se distingue par sa discrétion absolue : le baryon Σ+ (sigma plus).

Cette particule subatomique, composée de trois quarks comme ses cousins protons et neutrons, mène une existence éphémère mais fascinante. Sa désintégration particulière – qui produit un proton, un muon et un antimuon – représente le processus de transformation baryonique le plus rare jamais documenté par la science.

Les chiffres donnent le vertige : sur les 100 000 milliards de particules Σ+ générées lors des collisions colossales du LHC, les chercheurs n’ont réussi à capturer que 237 événements de cette désintégration ultra-rare. Une proportion si infime qu’elle défie l’imagination : moins d’une chance sur 100 millions d’observer ce phénomène quantique exceptionnel.

Un mystère vieux de plusieurs décennies

Cette histoire commence bien avant l’ère du LHC, dans les couloirs du célèbre Fermilab américain. Lorsque les physiciens ont observé pour la première fois cette désintégration extraordinaire, leurs instruments ont révélé quelque chose de profondément troublant. Au lieu d’une transformation directe, les données suggéraient un processus en deux étapes : la particule Σ+ semblait d’abord se métamorphoser en un proton et une entité complètement inconnue, avant que cette mystérieuse particule intermédiaire ne se désintègre à son tour en muon et antimuon.

Cette découverte a provoqué un véritable séisme dans la communauté scientifique. Francesco Dettori, membre de la collaboration LHCb, se souvient : " Personne n’avait prévu cela à l’époque. " La particule fantôme semblait défier le modèle standard de la physique des particules, cette théorie fondamentale qui gouverne notre compréhension de l’infiniment petit.

Des dizaines de théories ont fleuri pour expliquer cette anomalie. Certains physiciens y voyaient la signature d’une physique révolutionnaire, au-delà de tout ce que nous connaissions. Cette particule intermédiaire hypothétique est devenue un terrain de jeu privilégié pour explorer les limites de nos connaissances, suscitant recherches et spéculations pendant des années.

La révélation du CERN change tout

Mais l’expérience LHCb, avec sa précision technologique inégalée, vient de bouleverser cette compréhension. Les nouvelles données, d’une qualité jamais atteinte auparavant, révèlent une réalité beaucoup plus simple et élégante. Il n’existe aucune particule intermédiaire mystérieuse. La désintégration du Σ+ produit directement et simultanément ses trois particules finales, exactement comme le prédit le modèle standard.

Il semble vraiment que tout concorde, malheureusement si vous voulez, avec la compréhension actuelle de la physique des particules ", explique Dettori avec une pointe d’ironie. Cette conclusion, bien que scientifiquement satisfaisante, déçoit peut-être ceux qui espéraient découvrir une nouvelle physique révolutionnaire.

La réussite de cette observation tient à des caractéristiques particulières de la particule Σ+. Contrairement à la plupart de ses congénères subatomiques qui disparaissent instantanément, elle bénéficie d’une durée de vie légèrement plus longue – quelques nanosecondes précieuses qui lui permettent de parcourir plusieurs mètres avant sa désintégration. Cette longévité relative, combinée à une impulsion plus faible, a permis aux détecteurs sophistiqués de LHCb de capturer ces événements extraordinairement rares.



 

Auteur: Internet

Info: . https://sciencepost.fr, Brice Louvet, 17 août 2025

[ infime ] [ confirmation ] [ détection fine ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste