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libération

Savoir que l’Autre est vide, c’est être intelligent.
Mais savoir que l’on est soi-même vide, c’est être clairvoyant.
Se dégager des autres, c’est être fort.
Mais se dégager de nous-mêmes, c’est être puissant.
Savoir se satisfaire en toute situation, c’est être riche.
Avancer selon son intuition, c’est pratiquer la vraie sagesse.
Celui qui garde sa place de bucheron perdure à travers les temps.
Mourir sans disparaître, mais en se transformant, c’est jouir de la longévité.

Auteur: Lao Tseu Lao Tzi

Info: Dans "Tao te King" traduit par Guy Massat et Arthur Rivas, poème 33, page 87

[ illusion ] [ maya ]

 
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forclusion

C'est seulement dans le rêve que nous rencontrons le réel de notre désir, le jeu de rôles que nous appelons "réalité" est l'illusion qui nous protège du réel de notre désir.

Le réel apparaît comme un rêve à l’intérieur d’un rêve, mais ce n’est pas la voie d’un vrai réveil pour le sujet, si Freud a mis l’accent sur le fait que l’angoisse rompt le sommeil quand le rêve va déboucher sur le réel du désiré, c’est donc bien que le sujet ne se réveille que pour continuer à rêver.

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 21.02.20

[ paradoxe ] [ maya ]

 

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simplicité

Renoncer au savoir supprime nos tracas.
Par exemple, entre accords secrets et corruption la nuance est si infime qu’on se demande comment faire pour les distinguer ?
De même, entre Bien et Mal qui sait mesurer la distance ?
Ce qui angoisse les hommes, y a-t-il moyen de s’en débarrasser ?
Tandis que les foules en liesse font bonne chère et se distraient des histoires du monde, moi, solitaire et détaché, je n’y vois qu’ennuis et platitudes.
Indifférent, pareil à un nouveau-né qui n’a pas encore souri, j’observe le monde sans avoir d’opinion.
Les foules humaines ont plus qu’il ne leur en faut, moi, démuni, je ne m’intéresse qu’au vide.
Des hommes vulgaires brillent de mille feux et prétendent tout contrôler, moi, fluctuant comme la mer, j’écoute le vent qui souffle et je m’enivre d’Obscur.
Chacun a des projets, moi, tel un idiot, je m’amuse d’un rien.
De tous je diffère, parce que je ne me nourris que du vide parfait, comme un enfant du sein maternel.

Auteur: Lao Tseu Lao Tzi

Info: Dans "Tao te King" traduit par Guy Massat et Arthur Rivas, poème 20, page 61

[ ignorance-connaissance ] [ maya ] [ imbécile heureux ]

 
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mâyâ

Nous pouvons affirmer ainsi que chacun de nous, dans la vie où il trouvera la libération, recouvrera tous ces souvenirs. C’est alors seulement que vous découvrirez que ce monde-ci n’est qu’un rêve ; que vous vous rendrez compte, au plus profond de votre âme, que le monde est un théâtre et que vous n’êtes que des acteurs ; alors seulement l’idée du non-attachement s’abattra sur vous avec la puissance de la foudre ; alors toute cette soif de jouissance, tout cet attachement passionné à la vie et au monde s’évanouiront à jamais, alors l’esprit verra, clair comme le jour, combien de fois toutes ces choses ont existé pour vous, combien de millions de fois vous avez eu des pères et des mères, des fils et des filles, des maris et des femmes, des parents et des amis, des richesses et du pouvoir. Tout cela est venu et puis est reparti. Combien de fois avez-vous été au sommet de la vague et combien de fois avez-vous été dans l’abîme du désespoir ! Lorsque la mémoire vous apportera toutes ces choses, alors seulement vous vous dresserez en héros et vous sourirez lorsque le monde vous boudera.

Auteur: Vivekânanda Swâmi

Info: Dans "Jnâna-Yoga", pages 197-198

[ oubli ] [ identification ] [ maya ] [ détachement ]

 

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