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content

Rien ne rend si aimable que de se croire aimé.

Auteur: Marivaux Pierre Carlet de Chamblain de

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[ joyeux ] [ réjoui ]

 

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arbitraire

On sait que les dames détestent qu’on mette en cause les principes, car leurs attraits doivent beaucoup aux mystères du signifiant.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans les "Ecrits", page 40

[ réjouissance ] [ gratuité ] [ irrationnel ] [ femmes-par-homme ]

 
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thérapie

...et la musique est une science, qui veut qu'on rit et chante et danse. Partout où elle est, joie y porte. Les déconfortés réconforte. Et n'est seulement de l'ouïr, fait elle les gens réjouir...

Auteur: Machaut Guillaume de

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[ réjouissance ]

 

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syphilis

 J’ai la vérole ! Enfin la vraie, pas la misérable chaude-pisse, pas l’ecclésiastique cristalline, pas les bourgeoises crêtes de coq, les légumineux choux-fleurs, non, non, la grande vérole, celle dont est mort François Ier. La vérole majestueuse et simple.

Auteur: Maupassant Guy de

Info: Lettre à Robert Pinchon

[ maladie ] [ réjouissance ] [ enchantement verbal ]

 

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force

Joie de chanter comme toi, torrent ;
joie de rire
si je sens dans la bouche les dents
blanches comme ta grève ;
joie d’être née
simplement un matin de soleil
parmi les violettes
d’un pâturage ;
d’avoir oublié la nuit
et la morsure des glaces.

Auteur: Pozzi Antonia

Info: "Eau des Alpes" dans L’œuvre ou la vie, éditions Peter Lang, traduction d’Ettore Labbate, Berne, 2010, page 115

[ réjouissance ] [ nature ] [ vie ] [ poème ]

 

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festivités

Pendant ce temps la fête battait son plein devant l'enceinte du roi, chaque village était représenté par une troupe de danseurs et de musiciens ; au milieu de la cour les anciens sacrifiaient des bœufs que des serviteurs dépeçaient tandis que de lourds vautours perchés sur le grand fromager suivaient des yeux cette hécatombe.

Auteur: Djibril Tamsir Niane

Info: Soundjata

[ réjouissances ]

 

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vieillir

Me citeras-tu un homme qui attribue une valeur réelle au temps, qui pèse le prix d'une journée, qui comprenne qu'il meurt un peu chaque jour? Telle est, en effet, l'erreur: nous ne voyons la mort que devant nous, alors qu'elle est, en grande partie déjà, chose passée. Tout ce que nous laissons derrière nous de notre existence est dévolu à la mort. Fais donc, mon cher Lucilius, comme tu le dis: empare-toi de toutes tes heures. Ainsi tu dépendras moins de demain, pour avoir opéré une mainmise sur le jour présent. Tandis que l'on diffère de vivre, la vie court.

Auteur: Sénèque

Info: Lettre à Lucius

[ instant présent ] [ réjouissance ]

 
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tumulte urbain

Je ne veux plus du splendide soleil silencieux,

Je ne veux plus, Nature, de tes bois ni la lisière paisible de tes bois,

Je ne veux plus du trèfle dans tes champs, de la fléole dans tes prés, de tes maïs ni tes vergers,

Je ne veux plus de ton épeautre épanoui où butinent en essaim les abeilles du neuvième Mois,

Je veux les visages et les rues – je veux l’incessante cohue de ces fantômes sur leurs kilomètres de trottoir !

Je veux interminablement les yeux – je veux les femmes – je veux les camarades les amants par milliers !

Je veux qu’il en vienne de nouveaux tous les jours – je veux tenir des mains différentes dans ma main tous les jours !

Je veux tous les spectacles – je veux les rues de Manhattan !

Je veux Broadway, les soldats qui défilent – je veux le chant de la trompette, le tambour !

(Par compagnies par régiments les soldats – il y a ceux qui partent, les intrépides, ils claquent le feu,

Il y a ceux qui, service fini, rentrent, ils sont jeunes et cependant très vieux, usés, rangs décimés ils marchent regard absent.)

Je veux les rives les quais franges encombrées de coques de navires noirs !

Je les veux toutes ! Je veux une vie intense, pleine à satiété mais multiple !

La vie théâtrale, les salons du bar, les grands hôtels, oui, je veux ça !

La salle des alcools à bord du vapeur, la sortie en mer à plusieurs, la procession aux flambeaux, oui oui !

La brigade en partance pour le front, chariots militaires provisions en piles l’accompagnant ;

Les gens, cela ne finira jamais, ils vont en foule, ils ont des voix fortes, leurs passions, leurs parades,

Les rues de Manhattan comme des artères qui battent, on y entend à l’instant le tambour,

Le chœur, le concert des bruits, cela n’en finit pas, le cliquetis du maniement des mousquets (je n’oublie pas le spectacle des blessés),

Ah ! les foules manhattaniennes, ah ! leur turbulence musicale tous ensemble !

Les visages, les yeux des Manhattaniens, je les veux pour toujours !

Auteur: Whitman Walt

Info: Dans "Feuilles d'herbe", Je demande le splendide soleil silencieux, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002, pages 425-426

[ réjouissant ] [ ville ] [ citadin ] [ animation ]

 

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