Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info
Rechercher par n'importe quelle lettre



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits... Recherche mots ou phrases tous azimuts... Outil de précision sémantique et de réflexion communautaire... Voir aussi la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats ... Lire la suite >>
Résultat(s): 5
Temps de recherche: 0.0244s

omnipotence

Tout dans le monde est lié au sexe, sauf le sexe. Le sexe, c'est le pouvoir.

Auteur: Wilde Oscar

Info:

[ féminité ] [ virilité ] [ libido ] [ méta-moteur ]

 

Commentaires: 0

hommes-par-femme

Cela faisait maintenant 493 ans qu’Angus MacKay se téléportait d’un endroit à un autre. Malgré cela, il ressentait encore et toujours une forte envie de jeter un coup d’œil sous son kilt pour s’assurer que tout s’était bien matérialisé comme prévu. Il y a de ces endroits où les hommes, vampires ou mortels, détesteraient se retrouver démunis.

Auteur: Kerrelyn Sparks

Info: Histoires de Vampires, tome 3 : Emma Contre les Vampires

[ inquiets ] [ virilité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

mythologie

Héraklès est lui aussi un vainqueur des Amazones, et un ennemi de la Mère (de Héra, précisément, tout comme l’Hercule romain est l’adversaire de Bona Dea). Il se libère du lien de la Mère, tout en en possédant le principe, puisque, dans l’Olympe, il obtient Hébé, l’éternelle jeunesse, pour épouse, après avoir su trouver la voie du jardin des Hespérides et y cueillir la pomme d’or, symbole qui renvoie lui-même à la Mère (les pommes avaient été données par Gaïa à Héra) et à la force-vie.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, page 180

[ virilité héroïque ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

être

Ce n’est pas sans raisons que l’état amoureux ressemble tant à celui dans lequel se trouve l’artiste ou de l’homme qui crée en général ; la bonté qu’il témoigne à tout ce qui vit, la tendance à ne pas se laisser distraire par les nécessités triviales de l’existence les rapprochent en effet et les rendent l’un et l’autre incompréhensibles et ridicule aux yeux du philistin pour qui précisément les réalités matérielles représentent tout. Car tout grand amoureux est un génie et tout génie est fondamentalement un amoureux (…)

Auteur: Weininger Otto

Info: sexe et caractère (1903, 294 p.)

[ puissance ] [ force ] [ sensations ] [ virilité authentique ]

 

Commentaires: 0

femmes-par-homme

Les mots abominables que je dis et que je regrette après les avoir dits, paléolithiques et babouines, si je les dis et ne peux m'empêcher de les redire, c'est parce que j'enrage qu'elles ne soient pas comme elles méritent d'être, comme elles sont au fond de mon cœur. Elles sont des anges, et je le sais. Mais alors pourquoi la paléolithique derrière l'ange ? Écoutez mon secret. Parfois je me réveille en sursaut dans la nuit, tout transpirant d'épouvante. Comment est-ce possible, elles, les douces et tendres, elles, mon idéal et ma religion, elles, aimer les gorilles et leurs gorilleries ? C'est la stupéfaction de mes nuits que les femmes, merveilles de la création, toujours vierges et toujours mères, venues d'un autre monde que les mâles, si supérieures aux mâles, que les femmes, annonce et prophétie de la sainte humanité de demain, humanité enfin humaine, que les femmes, mes adorables aux yeux baissés, grâce et génie de tendresse et lueur de Dieu, c'est mon épouvante qu'elles soient séduites par la force qui est pouvoir de tuer, c'est mon scandale de les voir déchoir par leur adoration des forts, mon scandale des nuits, et je ne comprends pas, et jamais je n'accepterai ! Elles valent tellement mieux que ces odieux caïds qui les attirent, comprenez-vous ? Cette incroyable contradiction est mon tourment, que mes divines soient attirées par ces méchants velus ! Divines, oui ! Sont-ce les femmes qui ont inventé les massues, les flèches, les lances, les épées, les feux grégeois, les bombardes, les canons, les bombes ? Non, ce sont les forts, leurs virils bien-aimés ! Et pourtant elles adorent Un de ma race, le prophète aux yeux tristes qui était amour ! Alors ? Alors, je ne comprends pas.

Il prit son chapelet, l'inspecta comme pour le comprendre, le posa sur la table, murmura un souriant merci à personne, fredonna un chant de la Pâque. Soudain, l'apercevant qui le regardait, il lui fit de la main un salut d'amitié.

— Aude qui fut ma femme. Durant les derniers temps de notre mariage, parce que je m'étais mis hors du social, parce que j'avais ôté le masque du réussisseur, parce que je n'étais plus un misérable ministre, parce que, pauvre et absurdement barbu et saint, je ne jouais plus la farce de l'homme fort, lorsque je lui disais mon épouvante de voir se flétrir son amour, mon tourment de me voir traité comme rien, moi, l'ancien seigneur de toute l'âme, ô ses silences et son visage imperméable, visage de pierre, ô ce jour où dans notre chambre de misère, j'avais voulu trouver grâce en faisant moi-même la vaisselle et que j'avais fait tomber une assiette et que je m'étais excusé, pauvre idiot, ô son horrible petit mépris excédé, mépris de femelle. J'étais pauvre, donc faible, je n'étais plus un important, je n'étais plus un sale victorieux. Tenace d'espoir absurde, je lui disais mon déchirement de n'être plus aimé, sûr que si elle comprenait elle me prendrait dans ses bras, et j'attendais des mots de bonté, j'attendais, la bouche entrouverte de malheur. J'espérais, je croyais en elle. Tu ne me dis rien, chérie ? Je n'ai rien à dire, a répondu la femelle au pauvre, au vaincu. Pétrifiée, durcie parce que je l'appelais au secours, parce que j'avais besoin d'elle. Je n'ai rien à dire, répétait la femelle avec un air crétin d'impératrice lointaine, agacée par le mendiant de tendresse. Et c'était la même qui m'adorait, les premiers temps, se voulait esclave lorsque j'étais un luisant vainqueur.

Il alluma une cigarette, aspira une longue prise de fumée pour lutter contre le sanglot, sourit, refit le salut d'amitié.

— Cinquième manège, la cruauté. Elles en veulent, il leur en faut. Dans le lit, dès le réveil, comme elles ont pu m'assommer avec mon beau sourire cruel ou mon cher sourire ironique, alors que je n'avais qu'une envie, beurrer de toute mon âme ses tartines et lui apporter son thé au lit. Envie refoulée, bien sûr, car le plateau du petit déjeuner aurait singulièrement diminué sa passion. Alors moi, pauvre, je retroussais mes babines, je montrais mes bouts d'os pour faire un sourire cruel et la contenter. Malheureux Solal, elles lui en ont fait voir ! L'autre nuit, après une de ces gymnastiques auxquelles elles trouvent un étonnant intérêt, elle n'a pas manqué de me roucouler une mignonnerie dans le genre mon méchant chéri qui a été si insupportable avec moi hier. Avec reconnaissance, entendez-vous ? Ainsi Elizabeth Vanstead m'a remercié de lubies cruelles à contrecœur inventées, m'a remercié tout en caressant mon épaule nue. Affreux !

Il s'arrêta, haleta, les yeux fous, tigre emprisonné, cependant qu'elle le considérait. Elizabeth Vanstead, la fille de Lord Vanstead, la plus élégante étudiante d'Oxford, recherchée de tous, si hautaine et si belle qu'elle n'avait jamais osé l'aborder. Elizabeth Vanstead toute nue avec cet homme !

— Non, trop de dégoût, je ne peux plus. J'aime mieux séduire un chien. Oui, je sais, je me répète. Manie de ma race passionnée, amoureuse de ses vérités. Lisez les prophètes, saints rabâcheurs. Un chien, pour le séduire, je n'ai pas à me raser de près ni à être beau, ni à faire le fort, je n'ai qu'à être bon. Il suffira que je tapote son petit crâne et que je lui dise qu'il est un bon chien, et moi aussi. Alors, il remuera sa queue et il m'aimera d'amour avec ses bons yeux, m'aimera même si je suis laid et vieux et pauvre, repoussé par tous, sans papiers d'identité et sans cravate de commandeur, m'aimera même si je suis démuni des trente-deux petits bouts d'os de gueule, m'aimera, ô merveille, même si je suis tendre et faible d'amour. J'estime les chiens. Dès demain je séduis un chien et je lui voue ma vie. Ou peut-être essayer d'être homosexuel ? Non, pas drôle de baiser des lèvres moustachues. Voilà d'ailleurs qui juge les femmes, ces créatures incroyables qui aiment donner des baisers à des hommes, ce qui est horrible. 

Auteur: Cohen Albert

Info: Belle du Seigneur, éditions Gallimard, 1968, pages 418 à 421

[ idéalisation ] [ duplicité ] [ fantasme ] [ maternelles ] [ hommes-femmes ] [ virilité ] [ romantisme épuisant ] [ exigences insupportables ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson