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synergie

Tu nous dois à tous de faire ce pour quoi tu es doué.

Auteur: Auden Wystan Hugh

Info:

[ vocation ] [ vie idéale ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

équité

Ce n'est pas la crainte de la peine qui doit rendre l'homme bon, mais l'amour de la justice.

Auteur: Gombaud Antoine chevalier de Méré

Info:

[ idéale ] [ utopique ]

 

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femmes-hommes

La femme idéale : celle qui laisse à l'homme le dernier mot en sachant qu'elle pourrait en ajouter encore un autre.

Auteur: Bouvard Philippe

Info: Journal 1997-2000, Le cherche midi éditeur 2000

[ femmes-par-hommes ] [ Idéale ]

 

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femmes-par-hommes

- Je vois...Vous cherchez une petite amie qui vous écoute, qui vous admire et qui ne la ramène jamais.
- Non, j'ai besoin d'une copine "normale" : apaisante, stable, sans névrose.
- Parce que vous croyez que ça existe, ça ? Il était temps que vous fassiez une thérapie.

Auteur: Erre Jean-Marcel

Info: Made in China

[ idéale ] [ illusion ] [ femmes-hommes ]

 

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femmes-par-homme

Il était une fois une fille de roi belle comme la lune. Sa beauté à peine entrevue ruinait les sens et la raison. Mille amants égarés mendiaient à ses pieds un éclat de ses yeux qui voilait ses longs cils. Son visage? Une aurore blanche. Ses cheveux? Une nuit de musc. Ses lèvres? Éblouissantes, rouge à faire pâlir le rubis, à faire honte au goût du miel.

Auteur: Farid Al-din Attar

Info: La Conférence des oiseaux, P47

[ idéale ] [ beauté ]

 

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anecdote

Un soir lors d'une réception à Copenhague, Dirac propose à Gamow une théorie d'après laquelle il doit exister une distance optimale pour contempler le visage d'une femme. Son raisonnement est le suivant: à une distance infinie, on ne voit rien du tout; à une distance presque nulle, l'ovale du visage est déformé et les imperfections se laissent trop voir. Il doit donc exister une distance à laquelle le visage d'une femme est à son maximum de beauté.

Auteur: Klein Étienne

Info: Il était sept fois la révolution. Albert Einstein et les autres…

[ femmes-par-homme ] [ matheux maniaque ] [ focale idéale ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

meurtre

Et si tu décides de tuer quelqu’un,

prends n’importe qui et non quelqu’un :

certains hommes sont constitués de parties plus spéciales, plus

précieuses : si tu tues quelqu’un

évite

un président, un roi

ou un type

derrière un bureau – 

ceux-là on de célestes longitudes

de lumineuses attitudes.



Si tu te décides,

prends-nous

nous qui attendons en fumant, le regard sombre

nous sommes rouillés de tristesse et fiévreux

à force de grimper à des échelles cassées.



Prends-nous :

nous n’avons jamais été des enfants

comme les tiens.

Nous ne comprenons pas les chansons d’amour

comme ton amoureuse.



Nos visages sont du linoléum craquelé,

craquelé sous les pas lourds

et assurés de nos maîtres.

 

Nous sommes bombardés de fanes de carottes

de graines de pavot et de grammaire bancale ;

nous perdons nos journées comme des merles fous

et prions pour des nuits alcoolisées.

Nos sourires suintant de suave humanité nous

enveloppent comme les confettis d’un autre : 

nous n’appartenons même pas au Parti.



Nous sommes une scène esquissée par

le pinceau blanc terreux de l’Epoque.



Nous fumons, endormis comme un plat de figues.

Nous fumons, aussi morts que du brouillard.



Prends-nous.



Un meurtre dans une baignoire

ou quelque chose de rapide et brillant ; nos noms

dans les journaux.



Reconnus enfin, l’espace d’un instant,

par des millions de grappes d’yeux indifférents

qui se réservent

pour ne ciller et s’enflammer

qu’au moment où leurs comiques vaniteux, dorlotés, convenables

débitent leurs blagues du café de commerce.



Reconnus, enfin, l’espace d’un instant, 

comme ils seront reconnus

et comme vous serez reconnus

par un homme tout gris sur un cheval tout gris

qui caresse une épée

plus longue que la nuit

plus longue que l’épine dorsale douloureuse de la montagne,

plus longue que tous les cris

lâchés par nos gorges comme des bombes A

qui ont explosé dans un pays plus neuf,

moins organisé.



Nous fumons et les nuages ne nous remarquent pas.

Un chat passe, il se secoue, Shakespeare tombe de son dos.

Suif, suif, chandelle de cire : nos colonnes vertébrales

sont molles et notre conscience brûle

sans y voir de mal

la dernière mèche que la vie

nous a donnée.



Un vieil homme m'a demandé une cigarette 

et m'a raconté ses problèmes

et voici

ce qu'il a dit :

que cette Epoque a été criminelle

et que la Pitié a ramassé les billes

et que la Haine a ramassé le

cash.



Il aurait pu être ton père

ou le mien.



Il aurait pu être un détraqué sexuel

ou un saint.



Mais quoi qu'il fût,

il était condamné

et nous avons fumé au

soleil

et avons pris le temps de 

regarder autour de nous 

pour voir qui était le

prochain. 

Auteur: Bukowski Charles

Info: "poème pour chefs du personnel" dans Les jours s'en vont comme des chevaux sauvages dans les collines, traduit de l’anglais par Thierry Beauchamp, éditions du Rocher, 2008

[ morts-vivants ] [ dévitalisés ] [ appel ] [ victimes idéales ] [ postérité ] [ zombies ] [ attente ] [ société du spectacle ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson