maman
Une ombre avait traversé son regard, j'avais pris sa main, une main minuscule. Ce geste l'avait apaisée. J'aurais aimé la prendre dans mes bras, la détresse des corps vieillis qu'aucune main n'effleure, qu'aucun corps n'étreint, cette immense solitude de la chair qui est déjà un peu la mort, m'a toujours effrayée.
Auteur:
Michèle Lesbre
Info:
Le canapé rouge, Sabine Wespieser Editeur, 2007, p.43
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