Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!.....
Lire la suite >>
Résultat(s): 7
Temps de recherche: 0.0254s
vacherie
Je me souviens surtout qu'il me vomissait dessus quand il était saoul.
Auteur:
Laurencin Marie
Années: 1883 - 1956
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: F
Profession et précisions: peintre
Continent – Pays: Europe - France
Info:
sur Apollinaire, citée par Marcel Jouhandeau, rapporté par Matthieu Galey, in Journal, 24 février 1975
[
littérature
]
[
alcoolisme
]
humour
Mon médecin m'a dit : "Ce ne sont pas des reins que vous avez, mais des rognons sauce madère."
Auteur:
Fields W.C.
Années: 1880 - 1946
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: acteur
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
[
alcoolisme
]
inactivité
La question est de savoir si ça valait le coup. Après tout, l'inflation est gênante, mais le chômage tue. Une étude du congrès de 1976 estima que chaque hausse de 1% de chômage signifiait :
495 décès supplémentaires d'une cirrhose du foie
628 homicides supplémentaires
920 suicides supplémentaires
3440 détenus supplémentaires dans les prisons d'état
4227 admissions supplémentaires dans les hôpitaux psychiatriques
20240 attaques et crises cardiaques supplémentaires.
Auteur:
Goodwin Michael
Années: 19?? - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent - libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Economix
[
déprime
]
[
alcoolisme
]
[
statistiques
]
engrenage
Évidemment, je n’ai pas toujours bu, il n’y a d’ailleurs pas si longtemps que j’ai commencé de boire. Avant, l’alcool me dégoûtais, je devais boire tout au plus un verre de bière de temps en temps ; je trouvais le vin trop acide, et l’odeur du schnaps me rendait malade. Puis vint une période où je commençai à aller mal. Mes affaires ne marchaient pas comme elles auraient dû, et j’eus quelques revers avec les gens de mon entourage.
Auteur:
Fallada Hans
Années: 1893 - 1947
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Allemagne
Info:
Dans "Le buveur" page 9
[
débuts
]
[
addiction
]
[
glissement
]
[
alcoolisme
]
déchéance physique
L’heure était passée où le cric lui donnait des couleurs. Il ne pouvait plus se taper sur le torse, et crâner, en disant que le sacré chien l’engraissait ; car sa vilaine graisse jaune des premières années avait fondu, et il tournait au sécot, il se plombait, avec des tons verts de macchabée pourrissant dans une mare. L’appétit, lui aussi, était rasé. Peu à peu, il n’avait plus eu de goût pour le pain, il en était même arrivé à cracher sur le fricot. On aurait pu lui servir la ratatouille la mieux accommodée, son estomac se barrait, ses dents molles refusaient de mâcher. Pour se soutenir, il lui fallait sa chopine d’eau-de-vie par jour ; c’était sa ration, son manger et son boire, la seule nourriture qu’il digérât.
Auteur:
Zola Emile
Années: 1840 - 1902
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Les Rougon-Macquart, tome 7 : L'Assommoir
[
alcoolisme
]
[
portrait
]
zoner
Au lieu de se reprendre en main ou de faire quelque chose d’utile, il avait erré dans les rues de son quartier et rapidement perdu rythme et contrôle. Ses jambes lui semblaient plus légères que d’habitude et il accélérait le pas sans le remarquer. Bientôt il finit par arpenter la moitié de la ville et perdit un peu de son poids superflu, ce qui était une sensation agréable. Il commençait à boire dès le matin pour que l’ivresse ne retombe pas et au fil de la journée, il passait à des boissons de plus en plus fortes pour atteindre un nouvel état d’ébriété. En même temps, il se sentait plus lucide que jamais, tout lui semblait étalé au grand jour, les erreurs des années précédentes, son éternelle inertie, l’imposture de sa vie. Il voyait ça comme une césure, il parlait à des personnes totalement étrangères jusqu’à tard dans la nuit, finissait au pieu avec des femmes qu’il n’aurait jamais daigné regarder autrefois et brûlait de la graisse et des cellules grises à fond la caisse.
Auteur:
Melle Thomas
Années: 1975
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, traducteur
Continent – Pays: Europe - Allemagne
Info:
Dans "3000€"
[
alcoolisme
]
[
errance
]
[
désordonné
]
[
liberté
]
couple de poivrots
[...] et je me rappelle de toi bourrée sur le lit
dans cette chambre d’hôtel minable
avec personne aux côtés de qui vivre excepté moi,
quel enfer laborieux ça a dû
être, se coltiner
un jeune poivrot de dix ans ton cadet
qui faisait les cent pas en caleçon
cherchant des noises aux dieux sourds
et éclatant des verres contre les murs.
tu t’es certainement retrouvée au mauvais endroit
au mauvais moment,
ton mariage agonisant sur des carrelages
crasseux
et toi
qui te faisais tringler par un
crétin barbu terrorisé par la
vie, résigné devant l’adversité, cette
chose
qui faisait les cent pas, roulait une cigarette mouillée
avec son haleine de rat, et qui
s’arrêtait pour
ouvrir une autre bouteille de vin
bon marché.
les rivières mortes de nos vies,
des cœurs comme des pierres.
verse le sang rouge du vin.
jure, grogne, gémis, chante
dans cette chambre d’hôtel minable.
toi au réveil... "Hank ?"
"ouais... ici... qu’est-ce que tu veux
putain ?"
"bon dieu, file-moi à boire... "
le gâchis
malgré tout le courage
de se prêter au jeu.
comment on va payer le loyer en retard ?
je trouverai un boulot.
tu trouveras un boulot.
ouais, aucune chance. aucune foutue
chance
de toute façon, une quantité de vin suffisante vous évite
de penser.
je casse un grand verre de vin contre le
mur.
le téléphone sonne.
c’est encore le réceptionniste :
"M. Chinaski, je dois vous prévenir... "
"AH, VA PRÉVENIR LA CHATTE A TA MERE !"
le téléphone qui claque.
la puissance.
je suis un homme
tu m’aimes bien, tu aimes ça.
et, j’ai aussi un cerveau, je te l’ai
toujours dit.
"Hank ?"
"ouais ?"
"combien de bouteilles il nous reste ?"
"3."
"bien."
les cent pas, les yeux dans le vide, cherchant
à vivre.
le poison pleure des souvenirs lumineux.
4e étage d’un hôtel de seconde zone, les fenêtres
ouvertes sur la ville de l’enfer, le souffle précieux
des pigeons solitaires.
toi, bourrée sur le lit, moi jouant au miracle,
des bouchons de bouteilles de vin et des cendriers remplis.
c’est comme si tout le monde était mort, tout le monde est
mort avec la tête sur les épaules,
à nous de surmonter la gesticulation du
néant.
regarde-moi en caleçon et maillot de corps,
les pieds en sang bardés d’éclats de verre,
il y a toujours une issue possible avec
3 bouteilles
au garage.
Auteur:
Bukowski Charles
Années: 1920 - 1994
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Dans "Tempête pour les morts et les vivants", au diable vauvert, trad. Romain Monnery, 2019, " les jours de gloire"
[
alcoolisme
]
[
engueulades
]
[
ennui
]