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malveillance
Le pire de certaines haines, c'est qu'elles sont si viles et rampantes qu'il faut se baisser pour les combattre.
Auteur:
Agoult Marie d'
Années: 1805 - 1876
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: F
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Allemagne - France
Info:
[
bassesse
]
[
guerre
]
arriviste
L'ambition souvent fait accepter les fonctions les plus basses ; c'est ainsi que l'on grimpe dans la même posture que l'on rampe.
Auteur:
Swift Jonathan
Années: 1667 - 1745
Epoque – Courant religieux: préindustriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Irlande
Info:
Thoughts on Various
[
bassesse
]
méfiance
L’usage du monde conduit à la défiance ; la défiance mène aux soupçons ; les soupçons à la finesse ; la finesse à la méchanceté ; et la méchanceté mène à tout.
Auteur:
Proverbe chinois
Années:
Epoque – Courant religieux:
Sexe:
Profession et précisions:
Continent – Pays: Asie - Chine
Info:
[
suspicion
]
[
bassesse
]
source
Ce qui est immonde c'est qu'on suppose que l'amour est quelque chose d'idéal, de noble, alors qu'en pratique l'amour est quelque chose de sordide qui nous ravale au rang des porcs, dont il est abominable et honteux de parler et de se souvenir !
Auteur:
Tolstoï Léon
Années: 1828 - 1910
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Russie
Info:
"la Sonate à Kreutzer" censuré par les autorités avant d'être publié en 1889
[
pessimisme
]
[
ombre bassesse
]
[
envers
]
intraduisible
Pochlost : terme complexe qui s'explique en partie avec cet exemple de Vladimir Nabokov "Ouvrez n’importe quel magazine et vous trouverez une image où une famille vient d’acheter un poste radio (une voiture, un frigo, de l’argenterie, peu importe). La mère lève les bras au ciel folle de joie, les enfants restent bouche bée, le benjamin et le chien se faufilent eux aussi jusqu’à la table pour jeter un coup d’œil sur le nouvel objet fétiche… et, un peu à l’écart… on peut voir, triomphant, le père, ce donateur généreux. La trivialité de cette publicité ne réside pas pas dans la fausse exagération des qualités de tel ou tel objet utile, mais dans la supposition que le bonheur peut s’acheter et que cette acquisition anoblit le client."
La prof Svetlana Boïm de l’Université Harvard ajoute : "Ce mot traduit à lui seul la platitude, la vulgarité, le dévergondage sexuel et le vide spirituel."
Auteur:
Internet
Années: 1985 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: R
Profession et précisions: tous
Continent – Pays: Tous
Info:
Du russe
[
vocabulaire
]
[
précision
]
[
vulgarité
]
[
banalité
]
[
bassesse
]
[
trivialité
]
portrait
Il y avait comme un pressentiment de vertige sur ce mufle de basse canaille couperosé par l’alcool et tordu au cabestan des concupiscences les plus ordurières.
Une gouaillerie morose et superbe s’étalait sur ce mascaron de gémonies, crispant la lèvre inférieure sous les créneaux empoisonnés d’une abominable gueule, abaissant les deux commissures jusqu’au plus profond des ornières argileuses ou crétacées dont la litharge et le rogomme avaient raviné la face.
Au centre s’acclimatait, depuis soixante ans, un nez judaïque d’usurier ponctuel où se fourvoyait le chiendent d’une séditieuse moustache qu’il eût été profitable d’utiliser pour l’étrillage des roussins galeux.
Les yeux au poinçon, d’une petitesse invraisemblable et d’une vivacité de gerboise ou de surmulot, suggéraient, par leur froide scintillation sans lumière, l’idée d’un nocturne spoliateur du tronc des pauvres, accoutumé à dévaliser les églises.
Enfin l’aspect de ce ruffian démantibulé donnait l’ensemble d’un avorton implacable, méticuleux et présent jusque dans l’ivresse, que d’anciennes aventures auraient échaudé et qui, dès longtemps, n’avivait plus son cœur de goujat qu’à l’assaut des faibles et des désarmés.
Auteur:
Bloy Léon
Années: 1846 - 1917
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "La femme Pauvre", Mercure de France, 1972, pages 28-29
[
dépréciatif
]
[
dévalorisant
]
[
bassesse morale
]
[
corps-esprit
]
couple
Le digne homme, flegmatique et empesé, avait, à peu près, la jovialité d’un ténia dans un bocal de pharmacie. Cependant, lorsqu’il avait bu quelques verres d’absinthe en tête-à-tête avec sa femme, ainsi qu’on l’apprit bientôt, ses pommettes flamboyaient en haut du visage, comme deux falaises par une nuit de méchante mer. Alors, du milieu de la face, dont la couleur faisait penser bizarrement au cuir d’un chameau de Tartarie, à l’époque de la mue du poil, jaillissait une trompe judaïque dont l’extrémité, ordinairement filigranée de stries violâtres, devenait soudain, rubiconde, et ressemblait à une lampe d’autel.
Au-dessous fuyait une bouche niaise et impraticable, encapuchonnée de ces broussailleuses moustaches que certains recors arborent, pour donner une apparence de férocité militaire à la couardise professionnelle de leur institut.
Rien à dire des yeux qu’on aurait pu comparer tout au plus, pour leur expression, à ceux d’un phoque assouvi, quand il vient de se remplir et que l’extase de la digestion commence.
L’ensemble était d’un modeste pleutre accoutumé à trembler devant sa femme et tellement acclimaté dans le clair-obscur qu’il avait toujours l’air de projeter sur lui-même l’ombre de lui-même.
Sa présence eût été inaperçue et indiscernable sans une voix de toutes les Bouches-du-Rhône, qui sonnait comme l’olifant sur les premières syllabes de chaque mot et se prolongeait sur les dernières, en une espèce de mugissement nasal à faire grincer les guitares. Quand le ci-devant requéreur de la force publique vociférait dans sa maison tel ou tel axiome indiscutable sur les caprices de l’atmosphère, les passants auraient pu croire qu’on parlait dans une chambre vide… ou du fond d’une cave, tant la vacuité du personnage était contagieuse !
Or, Monsieur Poulot n’était rien, absolument rien, auprès de Madame Poulot.
En celle-ci paraissait renaître le mastic des plus estimables trumeaux du dernier siècle. Non qu’elle fût charmante ou spirituelle, ou qu’elle gardât, avec une grâce polissonne, des moutons fleuris au bord d’un fleuve. Elle était plutôt crapaude et d’une stupidité en cul-de-poule qui donnait à supposer des ouailles moins bucoliques. Mais il y avait, dans sa figure ou dans ses postures, quelque chose qui retroussait incroyablement l’imagination.
La renommée lui attribuait, comme dans la métempsycose, une existence antérieure très employée, une carrière très parcourue, et il se disait, au lavoir ou chez le marchand de vin, qu’elle n’était pas mal conservée, tout de même, en dépit de ses quarante ans, pour une femme qui avait tant fait la noce.
Auteur:
Bloy Léon
Années: 1846 - 1917
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "La femme Pauvre", Mercure de France, 1972, pages 323-325
[
portrait caricatural
]
[
bassesse morale
]