vieillir
Les gens de mon âge me paraissent plus âgés que moi.
Auteur:
Chapelan Maurice
Années: 1906 - 1992
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: journaliste et romancier
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Amoralités familières, p.102, Grasset, 1964
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étonnement
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contemporains
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intraduisible
Kun : Suffixe sans équivalent en langue française. Il est une marque de politesse entre personne du même âge.
Auteur:
Internet
Années: 1985 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: R
Profession et précisions: tous
Continent – Pays: Tous
Info:
https://www.lefigaro.fr/bd/2017/01/01/03014-2017 - Du japonais
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contemporains
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écrivain-sur-écrivain
Un franc-tireur comme Bernanos doit à ses côtés conformistes d’être devenu célèbre. Le public de droite s’est reconnu dans son nationalisme et son catholicisme même si celui-ci n’était pas exactement le sien, il allait à la messe et tout est là. Puis la gauche, longtemps réticente, a découvert la valeur du juge de Franco et de Pétain. Et tous ont admiré l’artiste : le fauve pittoresque dont les rugissements chatouillent les oreilles en même temps qu’ils les déchirent. S’il n’avait pas été catholique, chauvin, antifranquiste et littérateur, Bernanos ne serait probablement qu’un écrivain comme les autres. Et quand il s’est avisé d’attaquer trop tôt la société industrielle, son style a perdu soudain de sa force. Une censure inconsciente efface les mots qui ne sont pas écrits d’avance.
Auteur:
Charbonneau Bernard
Années: 1910 - 1996
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Je fus", R&N Éditions, 2021, page 199
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jugement des contemporains
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multiples facettes
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sélection discriminante
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hommes médiévaux
Nous appelons fanatisme, exagération leurs vertus chevaleresques, leurs dévouements sublimes : quel nom mérite notre égoïsme ? Ils bâtissaient des églises et des couvents : nous bâtissons des théâtres et des prisons. Avaient-ils commis quelque crime, ils en demandaient publiquement pardon à Dieu et aux hommes : nous nous en faisons gloire. Menacés ou atteints des fléaux du ciel, ils s’humiliaient : nous blasphémons. De leur temps, lorsqu’on éprouvait quelque grand chagrin, on priait : aujourd’hui on se tue. Nous parlons de leur ignorance : où sont nos lumières ? Est-ce dans ces temps de ténèbres ou dans nos siècles éclairés que se trouvent les notions les plus justes du droit, de l’autorité, de la propriété, du bien et du mal ?
Nous vantons la beauté de nos langues modernes : ils les ont créées. Nous avons découvert la vapeur et l’électricité : ils ont découvert la boussole, l’imprimerie et inventé la poudre. Nous avons produit des montagnes de livres : ils ont produit l’Imitation. Nous chantons nos gloires dans la guerre, dans les sciences et dans les arts : étaient-ils aussi barbares que nous nous plaisons à le dire, les siècles qui produisirent dans la guerre Charlemagne, Du Guesclin, Godefroy de Bouillon ; dans les sciences politiques, Alcuin, saint Grégoire VII, saint Louis et Suger ; dans la théologie, saint Bonaventure et saint Thomas ; dans l’éloquence, saint Bernard, saint Antoine de Padoue, saint Vincent Ferrier ; dans la philosophie, saint Anselme ; dans la poésie et la littérature, Dante et Pétrarque ; dans les sciences physiques, Gerbert et Roger Bacon ? Étaient-ils des sauvages, fils et frères de sauvages ceux qui lancèrent dans les nues les flèches de nos cathédrales, qui en découpèrent si délicatement toutes les parties, qui en peuplèrent les clochetons et les galeries d’un peuple de statues, qui écrivirent l’histoire du temps et de l’éternité en caractères d’or, de pourpre et d’azur aux murailles et aux vitraux de leurs magnifiques édifices ?
Mais, dit-on, ils ne jouissaient pas de la liberté de la pensée. Ce que je sais, c’est que nous en avons le dévergondage. Ils vivaient dans l’oppression ; nous sommes ingouvernables. Ils étaient vêtus de bure ; nous portons du calicot. Ils se nourrissaient de pain noir ; nous mangeons des pommes de terre. Ils vivaient dans leurs familles comme des renards dans leurs tanières ; nous vivons dans l’atelier et nous n’avons plus de famille.
Auteur:
Gaume Jean-Joseph
Années: 1802 - 1879
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: prêtre catholique, théologien, essayiste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
"Le Ver rongeur"
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moyen âge
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comparaison
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éloge
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dévaluation des contemporains
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plaidoyer
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monde d'hier
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