télé-réalité
Le pire de cette obscénité, de ces expositions éhontées, c'est la participation forcée, cette complicité automatique du spectateur quasiment sous chantage pour qu'il participe. Voilà ce qui constitue l'objectif le plus clair de l'opération : la servitude des victimes, mais une servitude volontaire, dans laquelle les victimes se réjouissent de la douleur et de la honte qu'on leur fait subir. La participation totale d'une société à son mécanisme fondamental : l'exclusion interactive - il n'y a pas mieux ! Décidés tous ensemble et dévorés par l'enthousiasme.
Auteur:
Baudrillard Jean
Années: 1929 - 2007
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: sociologue et philosophe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Télémorphose. A propos de Loft story et de "l'élévation de toute une société au stade parodique d'une farce intégrale, retour-image implacable sur sa propre réalité."
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consensualisation dirigée
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servitude volontaire
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mode
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culture de masse
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abrutissement
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propagande idéologique
Ce qui ressemble d’un côté à un fabuleux gaspillage de ressources (radios, télés, affiches, dépliants, films, spots, magazines, etc.) peut aussi bien se comprendre comme une précieuse épargne pour le système dans sa totalité. N’y a-t-il pas un rapport entre le suréquipement en appareils de surveillance des pays socialistes et leur sous-équipement informatif et imaginaire – le même qu’entre la gigantesque panoplie symbolique des pays capitalistes et la discrétion, en temps de paix, de leurs appareils de coercition ? Omniprésence du Parti, omniprésence des médias. Nos commis aux belles images ont la même fonction d’encadrement/contrôle – et le même statut de cadres supérieurs – que les préposés à la ligne juste. Mais à productivité supérieure ils sont plus rentables. Ils assurent cette contre-révolution préventive et permanente aussi visible et indolore que le fonctionnement normal du système (extorsion/inculcation) avec lequel il ne fait qu’un. En d’autres termes, parce que le Journal télévisé, L’Express, Marie-Claire et France-Soir ont chacun la puissance de feu d’un régiment de gendarmerie blindé, les ministères de l’Intérieur et de la Défense nationale peuvent réduire d’autant leurs dépenses de personnel et d’équipement.
Auteur:
Debray Régis
Années: 1940 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain et médiologue
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Le Pouvoir intellectuel en France, Ramsay, Paris, 1979, p. 220-221.
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divertissements
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culture de masse
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star-système
Pourquoi le jazz ne fait-il plus partie de la scène pop ?
- Parce que ce n'est plus la musique qui compte. Les gens ne s'intéressent plus à la musique elle-même mais à ceux qui la font. Ils s'intéressent davantage aux célébrités et à la notoriété de tel ou tel artiste qu'à la musique. Les choses ont changé, il n'y'a plus de lien transcendantal avec la musique et sa qualité vraie puisque les gens sont en demande de glamour. Le jazz ne veut rien de tout ça. Vous savez pourquoi ? Et ce n'est pas une histoire d'humilité, ou d'arrogance, ni une position du genre "on veut pas être célèbres, on est underground". Pas du tout. Le jazz concerne l'âme humaine, pas l'apparence. Le jazz a des valeurs, il nous apprend à vivre le moment présent, à travailler ensemble et surtout à respecter votre voisin. Lorsque des musiciens se réunissent pour jouer, il faut respecter et comprendre ce que l'autre fait. Le jazz en particulier est un langage international, qui représente la liberté, en raison de ses racines dans l'esclavage. Le jazz permet aux gens de se sentir bien dans leur peau.
Auteur:
Hancock Herbie
Années: 1940 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: musicien pianiste jazz
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Revista prosa verso e arte
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vedettariat
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starification
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fond-forme
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désaffection
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superficialisation
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culture de masse
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nivellement par le bas
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