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poème

Prosternez-vous, je suis l'empereur des rêves,
Coiffé du soleil aux millions de couleurs,
D'incroyable mondes secrets, et qui use de
Leurs ciels zébrés comme cape quand il surgit,
Trônant sur son zénith monture, faisant luire
Les infinis horizons de l'espace cosmique.

Auteur: Smith Clark Ashton

Info: The Last Oblivion

[ fantastique ]

 

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vie intérieure

Seule, je ne puis l’être –
Les hôtes – me rendent visite –
Société non Recensée –
Qui déjouent toute Clef –

Ils n’ont ni robe, ni Noms –
Ni Almanachs – ni Contrées –
Mais d’universelles Maisons
Comme les Gnomes –

Leur Venue, peut être connue
Par des Courriers au-dedans –
Leur départ – non –
Car jamais ils ne s’en vont.

Auteur: Dickinson Emily

Info: Cahier 12, 298, traduction Claire Malroux

[ introjection ] [ êtres fantastiques ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

allégorie chrétienne

L’animal très sauvage qui n’a qu’une corne est appelé licorne. Pour le capturer, on met une vierge dans un champ ; l’animal vient alors vers elle et il est pris parce qu’il se couche dans son giron. On représente le Christ par cet animal et par sa corne sa force insurmontable. Car lui, couché dans le giron de la Vierge, il fut capturé par les chasseurs, autrement dit, il fut découvert sous forme humaine par ceux qui l’aimaient.

Auteur: Autun Honoré d'

Info: Speculum de mysteriis ecclesiae

[ symbole ] [ créature fantastique ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par Coli Masson

extraterrestres

Question : - Pourquoi l'hypothèse du contrôle évoque essentiellement les ovnis et personnages qui y sont associés ? Cette manipulation de l'espace et du temps ne pourrait-elle se matérialiser dans la vie courante, dans la rue, dans les logements ?

JV: - On peut tout-à-fait imaginer un système de contrôle qui ferait graduellement basculer notre réalité (à la fois physique et sociale) pour la remplacer par "autre chose". C'est le mécanisme que Jorge-Luis Borges a décrit dans sa nouvelle, Tlön Uqbar Orbis Tertius.

Auteur: Vallée Jacques

Info:

[ littérature ] [ fantastique ] [ fondu-enchainé ]

 

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décor

Le sentier longeait la falaise. Il était bordé de calamines en fleur et de brouillouses un peu passées dont les pétales noircis jonchaient le sol. Des insectes pointus avaient creusé le sol de mille petits trous; sous les pieds, c'était comme de l'éponge morte de froid.
Jacquemort avançait sans se presser et regardait les calamines dont le coeur rouge sombre battait au soleil. A chaque pulsation, un nuage de pollen s'élevait, puis retombait sur les feuilles agitées d'un lent tremblement. Distraites, des abeilles vaquaient.

Auteur: Vian Boris

Info: L'arrache-coeur

[ fantastique ] [ nature ]

 

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science-fiction

Leur chef marchait d'un pas traînant. Cutter crut d'abord qu'il était monté sur une sorte de bête mutante sans yeux puis il vit que le torse de l'homme était suturé sur un corps de cheval, à l'emplacement de la tête. Mais, avec le caprice et la cruauté des bio-thaumaturges d'Etat, le tronc humain faisait face à la queue du cheval, comme s'il était assis sur une monture à l'envers. Ses quatre pattes de cheval se frayaient un chemin en une prudente marche arrière, sa queue se balançant.

Auteur: Mieville China Tom

Info: Le Concile de Fer, trad walktapus

[ fantastique ] [ monstre ]

 

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littérature

La terre avait disparu sous ses pieds. Il faisait du stop sur un Dieu ; la vie banale qu'il avait vécue n'était désormais plus rien pour lui, ne serait plus jamais rien. Il vivrait avec cette chose, oui, il vivrait avec elle, ne ferait que la voir et la dévorer des yeux jusqu'à en mourir d'étouffement.
Il cria, hurla et se balança sur les cordes, buvant à pleine bouche son triomphe. Loin, loin en dessous, il aperçut le corps de Judd, pâle et gisant, recroquevillé sur le sol assombri, irrécupérable. L'amour, la vie et la raison avaient disparu, disparu comme le souvenir de son nom, de son sexe et de son ambition. [...]
Popolac marchait, et le bruit de ses pas s'éloignait vers l'est. Popolac marchait, et le bourdonnement de sa voix se perdait dans la nuit.

Auteur: Barker Clive

Info: Livre de sang

[ esprit ] [ fantastique ]

 

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science-fiction

Dans cet ultime village désert, l'immense Cactus leur parla de lui. Il était djai'unt - ce que tous ensemble ils parvinrent à traduire par retardé. Une anthropofloristique ésotérique faisait conserver aux Cactacés du veldt quelques-uns de leurs bulbes, qu'ils maintenaient dans le coma plusieurs mois après la date où ils auraient dû naître. Tandis que leurs frères et soeurs rampaient par terre en braillant, les djai'unt tardifs continuaient de dormir et de grandir dans leur chorion. Leurs corps se distendaient pendant que les techniques occultes les empêchaient de naître. Lorsqu'ils s'éveillaient pour émerger enfin, ils étaient monstrueux. Et prodigieux. Leur déviance était douloureuse, leurs os ligneux, gauchis, leur peau, d'écorce, et bouillonnant d'excroissances. Ils souffraient sous l'effet de leurs sens élargis. Ils constituaient les gardiens, les combattants vigiles de leurs villages. Ils étaient tabous. Proscrits et révérés. Ils n'avaient pas de prénoms.

Auteur: Mieville China Tom

Info: Le Concile de Fer

[ fantastique ] [ littérature ]

 

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cosmétique miraculeux

Du bout des doigts, Marguerite appliqua une touche de crème sur la paume de sa main ; l’odeur de forêt humide et d’herbe des marais se fit plus forte. Marguerite commença alors à enduire de crème son front et ses joues.
La crème s’étalait aisément, et – sembla-t-il à Marguerite – s’évaporait aussitôt. Après quelques frictions, Marguerite se regarda de nouveau, et partit d’un rire fou, irrépressible.
Ses sourcils, affilés au bout en fines pointes, s’épaississaient en arcs noirs d’une régularité parfaite, au-dessus de ses yeux dont l’iris vert avait pris un vif éclat. La mince ride qui, depuis octobre, c’est-à-dire depuis la disparition du Maître, coupait verticalement la racine de son nez était complètement effacée. Les ombres jaunes qui ternissaient ses tempes, ainsi que les pattes d’oie qui ridaient imperceptiblement le coin de ses yeux, s’étaient également effacées. Une teinte rose uniforme colorait ses joues, son front était devenu blanc et pur, et ses cheveux, artificiellement bouclés par le coiffeur, s’étaient dénoués.
Dans la glace, la Marguerite de trente ans était contemplée par une jeune femme de vingt ans, à la souple chevelure noire naturellement ondulée, qui riait sans retenue en montrant toutes ses dents.
Réprimant enfin son rire, Marguerite, d’un geste vif, se débarrassa de son peignoir, puisa largement dans le pot la légère crème grasse et en enduisit énergiquement son corps nu. Aussitôt, celui-ci devint rose et chaud. En même temps se dissipa, comme si on venait d’ôter une aiguille de son cerveau, la douleur lancinante qui avait enserré ses tempes toue la soirée, depuis la rencontre de l’inconnu dans le jardin Alexandrovski ; les muscles de ses bras et de ses jambes s’affermirent, et enfin, le corps de Marguerite perdit toute pesanteur.

Auteur: Boulgakov Mikhaïl

Info: Dans "Le Maître et Marguerite", trad. Claude Ligny, Editions Laffont, Paris, 1968, page 326

[ rajeunissement ] [ fantastique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson