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biologie
Une poignée de terre forestière contient plus d’organismes vivants qu’il n’y a d’êtres humains sur Terre.
Auteur:
Wohlleben Peter
Années: 1964 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: forestier
Continent – Pays: Europe – Allemagne
Info:
La vie secrète des arbres
[
foisonnement
]
nature
Dans le secret de souches pourrissantes, des nymphes préparent leur transformation ; partout se lève l’armée des êtres minuscules – foules grouillantes, rampantes, industrieuses – affairés à cette mystérieuse entreprise qui les accapare jour et nuit.
Auteur:
Del Amo Jean-Baptiste
Années: 1981 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Le Fils de l'homme
[
foisonnement biologique
]
[
magie
]
existence
Incohérente, imprévoyante, gaspilleuse, tumultueuse, insoucieuse de l'échec comme de la réussite, oeuvrant désordonnément dans tous les styles et dans toutes les directions, prodiguant les nouveautés en pagaïe, lançant les espèces les unes contre les autres, façonnant à la fois l'harmonieux et le baroque, lésinant sur le nécessaire et raffinant sur le superflu, créant indifféremment ce qui doit succomber demain et ce qui doit traverser les âges, ce qui va dégénérer et ce qui va persévérer dans le progrès... ainsi nous apparaît la vie évoluant, et qui, tout à la fois, nous stupéfie par la puissance de ses talents et nous déconcerte par l'emploi qu'elle en fait.
Auteur:
Rostand Jean
Années: 1894 - 1977
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: biologiste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Ce que je crois. Grasset, 1953, p. 48
[
bouillonnement
]
[
complexité
]
[
foisonnement
]
enfance
Notre quartier était bruyant et surpeuplé ; les enfants, pieds nus et à peine vêtus, jouaient dans tous les coins, remplissant l'air de leur vacarme et couvrant le sol de leurs excréments. Les femmes s'agglutinaient sur le seuil des maisons, l'une hachant des feuilles de mouloukhiyya, l'autre pelant des oignons, une troisième allumant un brasero, toutes échangeant potins et plaisanteries, ou, au besoin injures et malédictions. De jour comme de nuit, c'était un fracas ininterrompu, soutenu par le rythme lancinant du tambourin à exorcismes : les chansons, les pleurs, les voitures à bras courant en tous sens, les engueulades, les rixes, le miaulement des chats et le grognement des chiens se disputant les tas d'ordures. Les rats grouillaient dans les cours des maisons et nichaient dans les murs, et il arrivait fréquemment qu'un groupe se rassemble à grands cris pour tuer un serpent venimeux ou un scorpion. Quant aux mouches, leur nombre n'avait d'égal que celui des poux : elles partageaient la vie des habitants avec une familiarité amicale, mangeant dans leurs assiettes, buvant dans leurs verres, jouant autour de leurs yeux et se glissant même parfois dans leur bouche.
Auteur:
Mahfouz Naguib
Années: 1912 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Afrique - Egypte
Info:
Les fils de la Médina
[
urbaine
]
[
foisonnement
]
[
brouhaha
]
été
Le soleil brille avec une puissance écrasante ; les papillons tricotent l'air en tâches de couleur jusqu'au milieu du mois d'août et alors les libellules les remplacent ; les oiseaux recherchent l'ombre et chantent avec force (sauf à l'heure de la sieste, où ils se taisent, anesthésiés par la chaleur) ; les chrysalides sont vides, abandonnées comme des costumes d'une autre saison ; les insectes usurpent n’importe quel territoire, faisant démonstration de la puissance de leur infanterie, de leur cavalerie et de leur aviation, pour que les choses soient claires ; la chair, fraîche et rouge, des pastèques dispute à la figue le titre de meilleur symbole de sensualité de cette saison ; le melon est un parfum raffiné qui fond dans la bouche pour apaiser notre soif ; le raisin en grappes est à partager, mais quand on est enfant on ne le sait pas ; la mer est un palais baroque – sous-marin, naturellement -, dont le toit en verrière atteint à la dimension de grande fresque picturale où les lumières varient au fil de la journée. Ses habitants sont parés de leurs plus beaux habits et de leurs cuirasses et se promènent sous l'eau comme des dames babyloniennes, des scribes assyriens et des prêtres égyptiens. Les requins bleus et les requins-taupes sont les barbares qui guettent la civilisation. Ou les détachements avancés aux frontières, qui les protègent. La mer est la splendeur et le retour à la maison, mais aussi l'immensité de la tragédie : personnelle (quand elle atrophie) et collective (quand elle est une saignée). Bref, la tragédie méditerranéenne, à laquelle, pourtant, elle survit toujours.
Auteur:
Llop José Carlos
Années: 1956 -
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Espagne
Info:
Solstice
[
saison
]
[
foisonnement
]
[
estival
]