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médecine

Rare cas  de rémission spontanée (RS) d'une leucémie aiguë myéloïde (LAM) survenue après l'arrêt d'un traitement par azacitidine chez un patient atteint d'une LAM secondaire à une thrombocytémie essentielle (TE). Ce cas est notable en raison de la profondeur de la rémission complète (RC) obtenue, documentée par des techniques de séquençage de nouvelle génération (NGS), et de la persistance de certaines mutations moléculaires.

Introduction : Les rémissions spontanées dans la LAM sont rares, souvent transitoires et mal documentées. Elles sont parfois associées à des infections ou à d'autres stimulants du système immunitaire, suggérant un rôle de l'activation immunitaire dans le contrôle du clone leucémique. L'azacitidine, un agent hypométhylant, a montré une amélioration de la survie globale dans la LAM, mais les taux de rémission complète (RC) et de réponse cytogénétique complète (RCC) restent faibles.

Description du cas : Un homme de 71 ans, avec des antécédents de TE portant une mutation JAK2V617F, a développé une LAM secondaire. Après quatre cycles d'azacitidine, le traitement a été interrompu en raison d'une infection respiratoire et d'une tolérance limitée. Suite à l'arrêt du traitement, le patient a présenté une amélioration progressive de ses paramètres sanguins, atteignant une RC morphologique, cytogénétique et moléculaire. Cependant, une rechute est survenue cinq mois plus tard, et le patient est décédé en décembre 2020.

Discussion : Ce cas est unique en raison de la documentation détaillée de la RC par des techniques de NGS, révélant une réduction marquée de la fréquence allélique des mutations TP53, tandis que les mutations JAK2 et U2AF1 persistaient. La RS observée ici est probablement due à une activation du système immunitaire induite par l'infection respiratoire, plutôt qu'à une réponse à l'azacitidine. Les mécanismes sous-jacents des RS restent mal compris, mais ils pourraient impliquer une entrée des cellules souches leucémiques (LSC) dans un état de quiescence, stoppant ainsi la progression de la maladie.

Conclusion : Les rémissions spontanées dans la LAM sont rares et souvent transitoires, mais elles soulignent l'importance potentielle de l'activation immunitaire dans le contrôle de la maladie. Une meilleure compréhension des mécanismes régulant la quiescence des LSC pourrait ouvrir de nouvelles voies thérapeutiques. Ce cas illustre également l'intérêt des techniques de NGS pour documenter les réponses moléculaires dans la LAM.







 

Auteur: Internet

Info: https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC9321642/, 2022

[ guérison spontanée ]

 

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médecine

Deux cas de rémission possible chez des patientes atteintes d'un cancer du sein triple négatif (CSTN) métastatique.

Le CSTN est connu pour son mauvais pronostic, avec un taux de mortalité élevé dans les 3 à 5 ans suivant le diagnostic. Cependant, il s'agit d'une tumeur hétérogène et le pronostic individuel peut varier. Le CSTN métastatique est généralement considéré comme incurable, avec une survie médiane d'environ 13 mois.

Cas 1: Une femme de 59 ans a été diagnostiquée avec un cancer du sein droit localement avancé. Après une tumorectomie, une chimiothérapie néoadjuvante (doxorubicine et cyclophosphamide, puis docétaxel), une mastectomie, une dissection des ganglions lymphatiques et une radiothérapie, elle a développé des métastases de la paroi thoracique et axillaires. Elle a été traitée par paclitaxel et bevacizumab, mais le traitement a été interrompu en raison d'une infection. Un PET-CT scan ultérieur n'a montré aucune évidence de maladie, et la patiente est restée en rémission lors de son dernier suivi en janvier 2017.

Cas 2 : Une femme de 68 ans, diagnostiquée en Russie avec un carcinome infiltrant du sein droit, a subi une mastectomie radicale modifiée et une chimiothérapie adjuvante (cyclophosphamide, méthotrexate et fluorouracile, puis docétaxel et adriamycine), suivie d'une radiothérapie. Après avoir déménagé aux États-Unis, elle a reçu de l'exémestane, puis a présenté une récidive ganglionnaire et sternale. Elle a été traitée par radiothérapie, puis par capécitabine, gemcitabine et paclitaxel, avec des réponses variables. Après un traitement par éribuline, un PET-CT scan n'a montré aucune évidence de maladie. La patiente est restée en rémission lors de son dernier suivi en novembre 2016.

Discussion: Le CSTN, caractérisé par l'absence de récepteurs ER, PR et HER2, représente 12 à 17 % des cancers du sein. Bien qu'il soit agressif, certains sous-groupes peuvent être sensibles à la chimiothérapie. Il n'y a pas de chimiothérapie standard privilégiée pour le CSTN. Ces deux cas suggèrent que certains patients atteints de CSTN métastatique peuvent obtenir un contrôle prolongé de la maladie grâce à la chimiothérapie, même après progression sous plusieurs régimes antérieurs, et qu'après environ 5 ans, ces rares patients pourraient être en véritable rémission à long terme. De nouvelles approches, telles que les inhibiteurs de PARP, montrent une activité clinique encourageante.

Conclusion: Bien que le CSTN et les cancers du sein de type basal soient agressifs, un sous-groupe de ces cancers peut être très sensible à la chimiothérapie et associé à un bon pronostic lorsqu'il est traité avec des régimes de chimiothérapie conventionnels. Les deux cas présentés ici montrent que certains patients peuvent obtenir un contrôle prolongé de la maladie grâce à la chimiothérapie, même après avoir progressé sous de multiples régimes de chimiothérapie antérieurs, et qu'après environ 5 ans, ces rares patients pourraient être en véritable rémission à long terme. De nouvelles approches, par exemple les inhibiteurs de PARP, ont montré une activité clinique encourageante dans les essais de tumeurs survenant chez les porteuses de mutations BRCA ainsi que dans les CSTN sporadiques.

Auteur: Internet

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[ guérisons spontanées ]

 

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