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pouvoir

L'arme la plus efficace dans les mains de l'oppresseur est l'esprit de l'opprimé.

Auteur: Biko Steven

Info:

[ propagande ] [ langage performatif ] [ impressionnabilité ]

 

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pouvoir sémantique

Il a encore été question lors de la conférence de presse , des Sprachregelungen *. Ainsi, on ne doit pas employer les termes "extermination", "liquidation" ou "tuerie", mais "Solution finale", "évacuation" et "traitement spécial", on ne doit pas parler de "déportation" mais de "réinstallation" ou de "travail à l'Est". Ne pas nommer un crime afin d'en limiter la portée.


Auteur: Descott Régis

Info: Topographie de la terreur. *règles de langage

[ langage performatif ] [ politiquement correcte ] [ camps de concentration ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

zen

Je crois que la meilleure explication de la valeur des concepts est celle qu’en a donné Ramana Maharshi : un concept n’est utile que tant que vous l’utilisez comme vous le feriez d’une épine pour extraire une autre épine enfoncée dans votre pied. Quand vous avez retirée l’épine de votre pied, vous jetez les deux épines. Voilà tout ce à quoi un concept est bon : expulser un autre concept qui fait obstruction.

Auteur: Balsekar Ramesh

Info: L'appel de l'être

[ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ notion ] [ langage ] [ performatif éphémère ]

 

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égocentrisme

Obscène ! Obscène ! Sur cette unique feuille, j’ai déjà utilisé le pronom  "je" près d’une quinzaine de fois, me semble-t-il. Tout en lâchant au passage des mots tels que "mon", "ma", "me" ou "moi" plus souvent que je n’ai le souci de les compter. Un torrent d’impudeur. Je, je, je, je, je. Si j’exhibais ma virilité dans la Chapelle de Pierre de Manneran lors de la cérémonie du Jour des Noms, je ne commettrais pas un acte aussi abominable. 

Auteur: Silverberg Robert

Info: Dans "Le temps des changements", page 8

[ jouissance syntaxique ] [ langage performatif ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

objet transformé

Le mot ou le concept n’est point autre chose pour l’être humain que le mot dans sa matérialité. C’est la chose même. Ça n’est pas simplement une ombre, un souffle, une illusion virtuelle de la chose, c’est la chose même. [...]

Rien qu’avec le mot éléphant et la façon dont les hommes en usent, il arrive aux éléphants des choses favorables ou défavorables, fastes ou néfastes – de toute façon, catastrophiques – avant même qu’on ait commencé à lever vers eux un arc ou un fusil.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre I", "Les écrits techniques de Freud (1953-1954)", éditions du Seuil, 1975, page 278

[ performatif ] [ ordre symbolique ] [ langage ] [ action sur le monde ] [ terme poupée vaudou ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

lâcher prise

Dans l’hypothèse où c’est le recueillement qui est recherché, le sage est plus naïf que l’être naïf, car il se précipite vers les lointains au lieu de se déployer dans le proche ; et l’être naïf a au moins la sagesse d’habiter son monde-de-la-vie mitoyen au lieu de courir sur les sentiers de l’univers. Si le sage, pour ne pas céder à la naïveté, voulait dépasser le geste et la parole, cela devrait être vers leur amont, vers l’expérience immédiate de leur réalisation, plutôt que vers leur aval et vers des futurs incertains. Il devrait demander au verbe de le reconduire à sa source vive plutôt que de l’égarer en le jetant à la poursuite de ses projets.

Auteur: Bitbol Michel

Info: Dans "La conscience a-t-elle une origine ?" page 34

[ piège performatif ] [ en-deçà du langage ] [ zen ] [ intellectualisme cul-de-sac ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

maïeutique

Vous introduisez l’idée d’un point mort, que vous appelez résistance, et d’une force, qui fait que ça avance. Jusque-là, c’est tout à fait correct. Mais si vous allez de là à l’idée que la résistance est à liquider, [...] vous tombez dans l’absurdité pure et simple. Après avoir créé une abstraction, vous dites – il faut faire disparaître cette abstraction, il faut qu’il n’y ait pas d’inertie.

Il n’y a qu’une seule résistance, c’est la résistance de l’analyste. L’analyste résiste quand il ne comprend pas à quoi il a affaire. Il ne comprend pas à quoi il a affaire quand il croit qu’interpréter, c’est montrer au sujet que ce qu’il désire, c’est tel objet sexuel. Il se trompe. Ce qu’il s’imagine ici être objectif n’est qu’une pure et simple abstraction. C’est lui qui est en état d’inertie et de résistance.

Il s’agit au contraire d’apprendre au sujet à nommer, à articuler, à faire passer à l’existence, ce désir qui, littéralement, est en deçà de l’existence, et pour cela insiste. Si le désir n’ose pas dire son nom, c’est que ce nom, le sujet ne l’a pas encore fait surgir. 

Que le sujet en vienne à reconnaître et à nommer son désir, voilà quelle est l’action efficace de l’analyse. Mais il ne s’agit pas de reconnaître quelque chose qui serait là tout donné, prêt à être coapté. En le nommant, le sujet le crée, fait surgir, une nouvelle présence dans le monde. Il introduit la présence comme telle, et du même coup, creuse l’absence comme telle. C’est à ce niveau-là seulement qu’est concevable l’action de l’interprétation.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre II", "Le moi dans la théorie de Freud", pages 312-313

[ langage ] [ performatif ] [ psychanalyse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson