triade philosophique
La métaphore des trois états
Le chameau se leste des fardeaux de la vie, de la morale, de la culpabilité, du faux, il adopte la posture de la servitude et courbe le dos. Il porte la charge longtemps, dans l'aridité du désert de la multitude, il fait partie de la caravane humaine.
Le lion est la figure du roi et de la révolte, de la puissance et de la force. Mais il est encore dépendant de ce qu'il combat, de ses faux amis et de ses vrais ennemis, il n'est pas libre de son combat et dépend du regard de ceux qui le font lion.
L'enfant est celui qui commence et s'émerveille, il sait qu'il représente l'homme neuf qui n'est plus englué dans son passé et dans ses vieux affrontements stériles. Il n'a rien à prouver, il se fiche du regard des autres qui n'ont pas de prise sur lui car l'enfant vit dans un monde qui n'est pas le leur. Il choisit véritablement ses amis sans en dépendre et ne s'invente pas d'ennemis inutiles.
L'enfant est porteur d'un autre langage, qu'il est capable d'inventer. Il n'est ni solitaire ni à la solde de la multitude. Il naît, et le monde naît avec lui. Il a la capacité de régénérer le monde, de lui prêter ses yeux, tel l'artiste pour Schopenhauer.
Auteur:
Rivella Frédéric pseudo
Années: 1966 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Commentaire des trois métamorphoses de l'esprit - Zarathoustra
[
Nietzsche
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[
métamorphoses de l'esprit
]