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équipotentialité

Le cerveau est un embryon qui n’a pas fini sa croissance. L’embryon est un cerveau, qui commence à s’organiser lui-même avant d’organiser le monde extérieur.

Auteur: Ruyer Raymond

Info: Néo-finalisme, page 82

[ développement ] [ malléabilité ] [ réajustement ] [ émergence ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

enseignement

Nous oublions que l'éducation n'est jamais créatrice, mais que c'est une arme à double tranchant, toujours destructrice, soit de l'ignorance, soit de la connaissance, selon que l'éducateur est un sage ou un sot. Trop souvent il arrive que les sots se précipitent là où les anges n'osent s'aventurer.

Auteur: Ananda Kentish Coomaraswamy Kentish Kumanasvami

Info:

[ malléabilité ] [ influence déterminante ] [ sagesse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

quatrième pouvoir

D'autres études font cependant penser que les cibles a priori les plus sensibles aux mécanismes de persuasion médiatique ne sont pas nécessairement celles qui sont les plus fragiles intellectuellement et les plus démunies socialement : les catégories intermédiaires de la population peuvent également être les plus touchées parce qu'elles n'ont, par exemple, pas de prédispositions politiques fortes. Certains chercheurs, enfin, estiment que les grands consommateurs d'information sont en réalité les plus influencés parce que leur vigilance à l'égard des médias est moindre.

Auteur: Rieffel Rémy

Info: Que sont les médias ? Chap. 4 : La politique sous l'emprise des médias ?

[ malléabilité ] [ psycho-sociologie ] [ propagande ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

esprit

On pourrait dire que ma conscience est encodée dans la disposition de ces minuscules feuilles, mais il serait plus exact de dire que si elle l'est, c'est dans la configuration toujours changeante de l'air qui entraîne ces feuilles. En observant les oscillations de ces flocons d'or, j'ai constaté que l'air ne fournit pas simplement, comme on l'a toujours supposé, de l'énergie au moteur qui anime nos pensées. L'air est en fait leur support même. Tout ce que nous sommes ressemble à une brise fluide.

Auteur: Chiang Ted

Info: Exhalation

[ plasticité ] [ malléabilité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

société techno-scientifique-marchande

Dans le nouvel esprit des catastrophes, il n’y a rien à craindre pourvu qu’on s’adapte. Nous voici face au nouvel avatar de la raison catastrophique, raison qui nous trouve toujours de bonnes raisons de tirer parti du pire. Aussi pandémique soit-elle, la résilience n’est pourtant pas une simple rhétorique. C’est avant tout une technologie du consentement dont la finalité est d’amener les populations en situation de désastre à consentir au et par le “progrès” technique ; à consentir aux nuisances en rendant incontournable, voire nécessaire, le fait de “vivre avec” le désastre ; à consentir à la participation à travers la cogestion des dégâts avec les pouvoirs publics ; à consentir encore à l’ignorance en désapprenant à être affecté, en renonçant à notre santé notamment, notre désir de vérité aussi ; à consentir, enfin, à devenir les cobayes de conditions de vie dégradées induites par le désastre. […]

C’est pourquoi la cogestion avec les populations rendues optimistes par la grâce de la joie agissante constitue un pilier des rhétoriques de résilience. Elle participe de l’élaboration du consentement au désastre et à ses suites. Il s’agit de donner naissance à un micro-entrepreneuriat des décombres. Car en transformant les victimes en acteurs, le statut même de victime est dilué dans la cogestion des dégâts, tandis que celui du désastre l’est dans la promesse de l’avènement d’un “nouveau départ” garanti par la résilience et fondé sur l’adaptation-soumission. Naît ainsi la confusion entre l’accomplissement du sujet et les nécessités que lui impose sa survie en milieu catastrophique. […]

Enquêter sur les déterminants de la survie pour mieux la paramétrer et en élaborer les outils thérapeutiques en conséquence : voilà l’activité scrupuleusement menée par les “techno-bigots” de la résilience, cette métaphysique étatique du malheur. Non seulement cela revient-il à ne jamais condamner les causes qui poussent de plus en plus de gens à être engloutis dans ce qui n’est plus qu’une survie, mais cela concourt-il aussi à sa planification plutôt qu’à vivifier le désir de prendre de la distance vis-à-vis de la condition de survivant. Seule l’émancipation, consistant précisément à aller à l’encontre de l’identification du sujet à cette condition, peut mettre fin à la dangereuse entreprise de désocialisation de la catastrophe et de la réalité du malheur – usurpation visant à les soustraire à toute forme d’explication sociale tout en les exhortant à marcher d’un pas unifié derrière l’appel à l’endurance – pour enfin cesser de faire du désastre le pendant inéluctable du progrès au point d’en faire sa source. En finir avec la perpétuation du mythe d’un malheur vertueux rendant inapte toute tentative de s’y opposer.

Auteur: Ribault Thierry

Info: "En réponse aux résiliothérapeutes et leur métaphysique du malheur", Socialter n°48 octobre-novembre 2021

[ déresponsabilisation ] [ endoctrinement ] [ malléabilité ] [ psychothérapie instrument du pouvoir ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson