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dépendance

Le plaisir est l'ennemi du bonheur.

Auteur: Beauchesne A.H. de

Info:

[ masochisme ]

 

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bonheur

La seule façon d'être heureux c'est d'aimer souffrir.

Auteur: Allen Woody

Info:

[ recette ] [ maso ]

 

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bénéfice secondaire

La souffrance est une monnaie qui sert à corrompre le surmoi.

Auteur: Bergler Edmund

Info:

[ glorification ] [ masochisme ] [ résignation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

vanité

Les humains sont tellement orgueilleux qu'ils sont prêts à souffrir pour se donner raison.

Auteur: Bourbeau Lise

Info: Qui es-tu ?

[ masochisme ] [ égoïsme ]

 

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femmes-par-hommes

Il y a dans le coeur d'une femme qui commence à aimer un immense besoin de souffrir.

Auteur: Nodier Charles

Info:

[ amoureuse ] [ maso ]

 

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acculé

On appelle volontiers meilleur ce qu'on n'a pas. L'homme a adroitement placé son bonheur dans des choses impossibles et son malheur dans des choses inévitables.

Auteur: Karr Alphonse

Info:

[ être humain ] [ damné ] [ masochiste ] [ envie ] [ Murphy ]

 

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femmes-hommes

Les femmes aiment les aventures, les rencontres, les hasards, parce qu'elles aiment à se donner et non pas qu'on les donne. Pour ce sexe, faire un doux usage de son corps, c'est en disposer librement. Quand une fois elles ont fait cet acte de liberté, il ne tient qu'aux hommes qu'elles soient constantes. Hors de là, elles ne le sont par le coeur que dans un seul cas, celui où elles ont été prises par force ; j'entends par la force physique et non par la force sociale. Cette violence leur fait espérer un grand empire sur l'homme qu'elles ont dominé au point de le mettre hors de lui-même ; comme elles espèrent une grande condescendance de l'homme à qui elles ont tout sacrifié. Nota. Il faut que cette violence soit celle de l'homme amoureux et non celle de l'homme brutal.

Auteur: Joubert Joseph

Info: Carnets t.1, p.93, nrf/Gallimard, 1994

[ femmes-par-homme ] [ Indépendante ] [ maso ]

 

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criminologie

En réalité, ce n’est que sous l’effet d’une pression excessive de son sentiment de culpabilité inconscient qu’une personne en arrive à se livrer à des actes criminels. Le crime, en tant qu’accomplissement substitutif des désirs inconscients tout-puissants propres à l’enfance, est ressenti comme un soulagement dans la mesure où il permet de relier la poussée pulsionnelle du sentiment de culpabilité à quelque chose de réel et d’actuel. Le méfait a pour fonction d’assigner une affectation à ce sentiment de culpabilité devenu trop envahissant. En d’autres termes, le crime sert à fournir une gratification substitutive aux pulsions proscrites et à donner un fondement au sentiment de culpabilité préexistant, tout en le soulageant. Dans ces conditions, le châtiment, qui est, selon l’opinion générale, l’arme de dissuasion la plus efficace contre le crime devient, dans certaines circonstances psychologiques extrêmement communes dans notre culture, la plus dangereuse des incitations inconscientes au crime, étant donné qu’il fournit une gratification au sentiment de culpabilité inconscient qui est à l’origine de l’infraction.

Auteur: Reik Theodor

Info: Dans "Le besoin d'avouer", traduit de l'américain par Sylvie Laroche et Massimo Giacometti, Payot, Paris, 1973, page 401

[ point de vue psychanalytique ] [ jouissance masochiste ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

souffrance

Considérez la capacité du corps humain pour le plaisir. Parfois, il est agréable de manger, de boire, de voir, de toucher, de sentir, d'entendre, de faire l'amour. La bouche. Les yeux. Le bout des doigts, le nez. Les oreilles. Les parties génitales. Nos facultés de volupté (si vous voulez bien me pardonner l'expression) n'y sont pas exclusivement concentrées. Tout le corps est sensible au plaisir, mais par endroits il y a des puits d'où il peut être extrait en plus grande quantité. Mais pas inépuisablement. Combien de temps peut-on connaître le plaisir? Les Romains riches mangeaient à la satiété, puis purgeaient leurs ventres surchargés et mangeaient à nouveau. Mais ils ne pouvaient manger éternellement. Une rose est douce, mais le nez s'habitue à son parfum. Et qu'en est-il des plaisirs les plus intenses, des extases du sexe qui anéantissent la personnalité? Je ne suis plus un jeune homme; même si j'avais choisi de me débarrasser de mon célibat, j'aurais certainement perdu mon endurance, parvenant à bander en une demi-heures, là où c'était trois minutes autrefois. Et pourtant, si la jeunesse m'était pleinement restituée, et que je m'engageais à nouveau dans ce qui fut jadis mon plus grand plaisir - me faire faire une fellation par une nymphette à la bouche encore sanglante des précautions nécessaires - que se passerait-il alors? Et même si mon stock de prémenstruels anodontiques était sans fin? Sûrement qu'avec le temps je me lasserai.
Même si j'étais une femme, avec pouvoir d'enfiler orgasme sur orgasme comme des perles sur un collier, avec le temps, j'en aurais marre. Pensez-vous que Messaline, dans sa compétition avec une courtisane, connut autant de plaisir la première fois que la dernière? Impossible.
Pourtant, réfléchissez.
Pensez à la douleur.
Donnez-moi un centimètre cube de votre chair et je pourrais vous faire subir une douleur qui vous engloutira comme l'océan avale un grain de sel. Et vous serez toujours mûre pour elle, d'avant votre naissance jusqu'à votre mort, nous sommes toujours disponibles pour l'étreinte de la douleur. Faire l'expérience de la douleur n'exige aucune intelligence, aucune maturité, aucune sagesse, aucun lent travail des hormones dans le midi humide de nos entrailles. Nous sommes toujours prêts. Toute vie est mûre pour elle. Toujours.

Auteur: Aldapuerta Jesus Ignacio

Info: The Eyes: Emetic Fables from the Andalusian de Sade

[ loka-dhamma ] [ masochisme ] [ sexe ]

 

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