élections
Quand je vois un pauvre qui va voter, c'est comme si je voyais un crocodile entrer chez un maroquinier.
Auteur:
Coluche Colucci Michel
Années: 1944 - 1986
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: comédien amuseur
Continent – Pays: Europe - France
Info:
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droit de vote
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mise à mort volontaire
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duperie
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suicide
"Est-ce vrai que les Inuits laissent les vieilles personnes mourir sur la glace ?"
- Plus aujourd'hui ! Mais il y a longtemps, il était habituel que les vieilles personnes, lorsqu'elles sentaient qu'elles devenaient un fardeau, demandent à être laissées sur la glace. On ne les forçait pas, elles choisissaient. Il faut dire que mourir de froid n'est pas douloureux. J'en ai fait l'expérience moi-même : il y a quelques années, j'étais tellement fatigué de marcher dans la neige que je me suis assis un moment pour me reposer, et je me suis endormi confortablement... Si mes amis inuits ne m'avaient pas trouvé, je serais mort de froid.
Auteur:
Riel Jorn
Années: 1931 -
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Danemark
Info:
Nartouk, le garçon qui devint fort, interview de l'auteur en fin d'histoire
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pôle nord
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éthique
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communauté
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mort volontaire
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supplique
Je ne peux plus, je ne peux plus, vous voyez bien…
C’est tout ce que je puis.
Et vous me regardez et vous ne faites rien.
Vous dites que je peux, vous dites – aujourd’hui
Comme il y a des jours et des jours – que l’on doit
Lutter quand même et vous ne savez pas
Que j’ai donné toute ma pauvre force, moi,
Tout mon pauvre courage et que j’ai dans mes bras
Tous mes efforts cassés, tous mes efforts trompés
Qui pèsent tant, si vous saviez !
Pourquoi ne pas comprendre ? Au bois des oliviers
Jésus de Nazareth pleurait, enveloppé
D’une moins lourde nuit que celle où je descends.
Il fait noir. Tout est laid, misérable, écœurant Sinistre…
Vainement, vous tentez en passant
Un absurde sourire auquel nul ne se prend.
C’est d’un geste raté, d’une voix sonnant faux
Que vous me promettez un secours pour demain.
Demain ! C’est à présent, tout de suite, qu’il faut
Une main secourable dans ma main.
Je suis à bout…
C’est tout ce que je peux souffrir, c’est tout.
Je ne peux plus, je ne crois plus, n’espère plus.
Vous n’avez pas voulu
Pas su comprendre, sans pitié
Vous me laissez souffrir ma souffrance… Au moins
Faites-moi donc mourir comme on est foudroyé
D’un seul coup de couteau, d’un coup de poing
Ou d’un de ces poisons de fakir, vert et or,
Qui vous endorment pour toujours, comme on s’endort
Quand on a tant souffert, tant souffert jour et nuit
Que rien ne compte plus que l’oubli, rien que lui…
Auteur:
Sicaud Sabine
Années: 1913 - 1928
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: jeune fille, poétesse
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Poésies posthumes, 1958. "Aux médecins qui viennent me voir". Elle meurt à 15 ans d'une gangrène des os, après un an d'horribles souffrances.
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mort volontaire
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euthanasie
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