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déconcentration

Ils s'attendaient à perdre. Ils ont donc perdu. [...] Les gens qui commencent à développer des pensées sombres et profondes au milieu d'une guerre débutent aussi leur propre défaite.

Auteur: Scott Michael

Info:

[ mortelle ] [ survie ] [ concentration ]

 

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humilité

Il y a de la noblesse à éprouver son insignifiance, de la noblesse à savoir qu'un coup de vent peut balayer nos vies et ne rien laisser derrière nous, pas même le vague souvenir d'une petite existence.

Auteur: Gaudé Laurent

Info: Ouragan

[ éphémère ] [ mortel ] [ conscience ]

 

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mystère létal

Nous avons eu à moitié raison sur plein de trucs, mais il y a quelque chose qui manque encore à nos théories, un élément dont nous n'avons pas même encore deviné la nature. Si nous n'apprenons pas à le comprendre, il nous tuera. 

Auteur: Egan Greg

Info: Incandescence. Trad Mg

[ mortelle insuffisance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gaspillage

Julia aurait fait n’importe quoi pour tuer le temps. Elle ne se contentait pas de lu tuer, d’ailleurs : ça tenait du massacre généralisé, avec nettoyage au lance-flammes et inhumation des cadavres. Elle jetait ses journées au feu et les regardait cramer en dégageant une fumée odorante.

Auteur: Grossman Lev

Info: Le Roi magicien

[ ennui mortel ]

 

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écriture

Soudain, il m’est venu à l’esprit qu’un poème pourrait être comparable à un rhume. Peut-être qu’un jour j’en sentirais un s’emparer de moi. Un genre d’oppression dans la poitrine, les yeux qui soudain larmoient ; des bouffées de chaleur et un sifflement dans les oreilles, annonciateur de l’arrivée d’un vers éternel.

Auteur: Beatty Paul

Info: American Prophet

[ fièvre ] [ poésie ] [ trouble mortel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

être humain

Chaque jour je change ; les années se succèdent, mes goûts de l'autre saison ne sont déjà plus ceux de la saison d'aujourd'hui ; mes amitiés elles-mêmes se dessèchent et se renouvellent. Avant la mort finale de cet être mobile qui s'appelle de mon nom, que d'hommes sont déjà morts en moi ? Tu crois que je parle de moi personnellement, Lecteur ; mais songe un peu, et vois s'il ne s'agit pas de toi.

Auteur: Sainte-Beuve Charles-Augustin

Info: Pensées et maximes, p.47, Grasset 1954

[ mortel ] [ introspection ]

 

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plaisirs

N'entends-tu pas ces douces paroles parmi

Ce chœur qui résonne dans les cieux ?

N'entends-tu pas ceux qui meurent

En s'éveillant dans un monde d'extase ?

Que l'amour, quand les membres sont entrelacés,

Le sommeil, quand la nuit de la vie est fendue,

La pensée qui s'accroche aux vagues frontières du monde

Et la musique quand un être cher chante,

C'est la mort ?

Auteur: Shelley Percy Bysshe

Info: Extrait de Rosalind et Helen, v 1121 - 1129

[ poème ] [ instincts mortels ] [ intrication ] [ proximités ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

existence

- Je sais ce qu'ils croient chercher. Mais je sais aussi qu'ils mourront, comme Sopli. Que je mourrai. Que tu mourras. (Le mage retenait toujours fermement la main d'Arren.) Et je suis infiniment heureux de le savoir. C'est un don précieux : c'est la chance d'être soi-même. Car nous ne possédons vraiment que ce que nous acceptons de perdre... Être soi-même, c'est notre tourment, notre gloire, la marque de notre humanité ; et cela ne dure pas. Le "soi" change, il s'efface comme une vague sur la mer. Voudrais-tu que la mer devienne immobile, que les marées s'arrêtent pour sauver une vague, pour te sauver ? Renoncerais-tu à l'habileté de tes mains, à la passion de ton cœur, à la lumière du lever et du coucher du soleil pour acheter ton salut - la sécurité permanente ? C'est cela qu'ils cherchent à Wathorte, à Lorbanerie et ailleurs. Car tel est le message que ceux qui savent entendre ont entendu : en niant la vie, il est possible de nier la mort et de vivre pour toujours. Et moi, je n'entends pas ce message, Arren, parce que je ne veux pas l'entendre. Je ne me laisserai pas guider par le désespoir. Je suis sourd, je suis aveugle. Tu es mon guide. Toi, dans ton innocence et ton courage, dans ta déraison et ta loyauté, tu es mon guide - l'enfant que j'envoie devant moi dans les ténèbres. C'est ta peur que je suis. Tu as trouvé que j'étais dur avec toi ; à quel point je l'ai été, tu n'en as jamais eu idée. Car je me sers de ton amour comme d'une bougie que l'on brûle, qu'on laisse se consumer pour éclairer son chemin. Et nous devons continuer ; il le faut. Il nous faut aller jusqu'au bout ; nous devons aller jusqu'où la mer se tarit et la joie s'écoule, l'endroit où t'entraîne ta terreur mortelle.

Auteur: Le Guin Ursula K.

Info: Terremer

[ mortelle enveloppe ] [ incarnation ] [ illusion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel