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mesquin

Il n'est de pire petitesse que celle du pouvoir.

Auteur: Brackett Leigh

Info: Skaith, Intégrale : Stark et les Rois des étoiles

[ omnipotent ] [ politique ]

 

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fric

Ce que Marx n'avait pas compris, c'est que ce n'est pas seulement les travailleurs qui sont esclavagisés par le capital. C'est tout le monde, les capitalistes aussi, tout le monde, riches ou pauvres, confortablement ou inconfortablement, qui est esclave de l'argent et d'une idée de la productivité qui n'apporte ni la paix, ni la liberté, ni le bonheur, ni la dignité, ni rien.

Auteur: Polet Grégoire

Info: Barcelona, p 358

[ tout-puissant ] [ omnipotent ]

 

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Éternel

Prasâdä, la Grâce divine, est un élément essentiel de la doctrine shivaïte. Le destin des êtres vivants dépend essentiellement de la fantaisie du Créateur et non pas de leur Karmä, d'une rétribution automatique de leurs actions, bonnes ou mauvaises, ce qui limiterait la puissance absolue du Principe Souverain (Mahéshvarä). Le Shivaïsme n'accepte pas la théorie du Karmä car elle limite l'omnipotence de l'être divin, son droit à l'injustice. Tout ce qui existe dans l'univers dépend de la fantaisie, de la grâce de Shivä. C'est pourquoi le Shivaïsme oriente l'homme vers la dévotion, la Bhakti, et non pas vers le moralisme. On ne fait pas de troc avec les dieux.

Auteur: Alain Daniélou

Info: Le Destin du monde d'après la tradition shivaïte

[ omnipotent ] [ inatteignable ] [ injuste ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

théologie

Je reconnais d’ailleurs que cette opinion, qui soumet toutes choses à une volonté indifférente de Dieu et admet qu’elles dépendent toutes de son bon plaisir, s’écarte moins de la vérité que l’opinion de ceux qui admettent que Dieu agit en tout en vue du bien. Car ceux-ci semblent poser en dehors de Dieu quelque chose qui ne dépend pas de Dieu, sur quoi Dieu, en agissant, porte son attention comme sur un modèle, ou vers quoi il tend comme vers un but déterminé. Ce qui revient à soumettre Dieu au destin ; on ne peut rien dire de plus absurde sur Dieu, qui, nous l’avons montré, est la première et unique cause libre tant de l’essence de toutes choses que de leur existence. C’est pourquoi je n’ai pas à perdre mon temps pour réfuter cette absurdité.

Auteur: Spinoza Baruch

Info: L'éthique

[ logique ] [ Éternel omnipotent ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femme-par-homme

Je te l'ai dit, Corbèra : c'était un animal mais c'était aussi, en même temps, une Immortelle, et il est dommage qu'en parlant, on ne puisse pas exprimer continuellement cette synthèse telle qu'elle l'exprimait elle-même dans son corps avec une simplicité absolue. Ce n'était pas seulement dans l'acte de chair qu'elle manifestait une gaieté et une délicatesse opposées au triste rut animal : sa parole avait une immédiateté puissante que je n'ai retrouvée que chez quelques grands poètes. On n'est pas fille de Calliope pour rien : méconnaissant toute culture, ignorant toute sagesse, dédaignant toute contrainte morale, elle faisait partie, cependant, de la source de toute culture, de toute sagesse, de toute éthique, et savait exprimer cette supériorité primordiale en des termes d'une âpre beauté : "Je suis tout parce que je ne suis qu'un courant de la vie sans aucune faille ; je suis Immortelle parce que toutes les morts confluent en moi, depuis celle du poisson d'il y a un instant jusqu'à celle de Zeus, et rassemblées en moi elles redeviennent une vie non plus individuelle et déterminée, mais panique et donc libre." Puis elle disait : "Tu es beau et jeune ; tu devrais me suivre à présent dans la mer et tu échapperais aux douleurs, à la vieillesse ; tu viendrais dans ma demeure, sous les très hautes montagnes d'eaux immobiles et sombres, où tout est quiétude silencieuse à tel point naturelle que celui qui la possède ne la ressent même pas. Je t’ai aimé, souviens-t’en, quand tu seras las, quand tu n'en pourras vraiment plus, tu n’auras qu’à te pencher sur la mer et m’appeler : je serai toujours là parce que je suis partout, et ta soif de sommeil sera réalisée."

Auteur: Lampedusa Giuseppe Tomasi di

Info: Le Professeur et la Sirène

[ déesse ] [ omnipotente ] [ supérieure ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

féminisme

Les récits de viols, de femmes battues, de grossesses forcées, de massacres médicaux, de meurtres motivés par le sexe, de prostitution contrainte, de mutilations physiques, d'abus psychologiques sadiques et autres lieux communs de l'expérience féminine devraient laisser le cœur brûlé, l'esprit angoissé et la conscience bouleversée. qui sont exhumés du passé ou racontés par des survivantes contemporaines devraient rendre le coeur lourd, l'esprit angoissé, la conscience bouleversée. Mais ce n'est pas le cas. Quelle que soit la fréquence à laquelle ces histoires sont racontées, quelle que soit la clarté ou l'éloquence, l'amertume ou la douleur, elles pourraient aussi bien avoir été murmurées dans le vent ou écrites dans le sable : elles disparaissent, comme si elles ne comptaient pas. Les personnes qui les racontent et leurs histoires sont ignorées ou ridiculisées, menacées de retour au silence ou détruites, et l'expérience de la souffrance féminine reste invisible et enterrée sous le mépris culturels... la réalité même de la violence subie par les femmes, malgré son omniprésence et sa constance accablantes, est niée. Niée dans les activités de la vie quotidienne, tout comme elle est niée dans les livres d'histoire, laissée de côté, et elle est aussi niée par ceux qui prétendent se soucier de la souffrance mais qui sont aveugles à cette souffrance.

Le problème, en termes simples, est qu'il faut croire en l'existence de la personne pour reconnaître l'authenticité de sa souffrance. Ni les hommes ni les femmes ne croient en l'existence des femmes en tant qu'êtres significatifs. Il est impossible de considérer comme réelle la souffrance de quelqu'un qui, par définition, n'a pas d'accès légitime à la dignité ou à la liberté, quelqu'un qui est en fait considéré comme une chose, un objet ou une absence. Et si une femme, une femme singulière multipliée par des milliards, ne croit pas en sa propre existence discrète et ne peut donc pas créditer l'authenticité de sa propre souffrance, elle est effacée, annulée, et le sens de sa vie, quelle qu'elle soit, quelle qu'elle ait pu être, est perdu. Cette perte ne peut être ni calculée ni comprise. Elle est vaste et terrible, et rien ne pourra jamais la compenser.

Auteur: Dworkin Andrea

Info: Right-Wing Women

[ patriarcat omnipotent ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste