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superficialité

Le vulgaire admire et le vrai connaisseur sourit.

Auteur: Balzac Honoré de

Info: Le Chef-d'oeuvre inconnu

[ amateur ] [ professionnel ] [ profondeur ]

 

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humilité

C'est ce que nous sommes tous, des amateurs, on ne vit jamais assez longtemps pour être autre chose.

Auteur: Chaplin Charlie

Info:

[ professionnel ]

 

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interrogation

Tous les tailleurs sont Juifs, dans le monde. Est-ce parce que l'Ancien testament déchirait ses vêtements, en signe de deuil ?

Auteur: Morand Paul

Info: Chroniques 1931-1954 (2001, 651 p., Grasset, p.421)

[ religion ] [ Judéité ] [ surreprésentation professionnelle ]

 

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vacherie

Les sous-philosophes, comme Alain Finkielkraut, ce sont des demi-savants pas très cultivés qui se font les défenseurs d'une culture qu'ils n'ont pas. Ces gens-là s'approprient l'espace public et en chassent ceux qui ont des choses à dire.

Auteur: Bourdieu Pierre

Info:

[ amateur - professionnels ] [ philosophe-sur-philosophe ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

savoir hors-sol

Il ouvrit les yeux et vit Bongo-Shaftsbury absorbé dans un livre : "La Démocratie industrielle" de Sidney J. Webb. Porpentine haussa les épaules. Autrefois ses pairs devenaient des pros en pratiquant. On apprenait ce qu'il y avait à savoir d'un code en le craquant, d'un officier des douanes en lui échappant, d'un adversaire en le tuant. Maintenant les nouveaux lisaient des livres : des jeunes gars, pleins de théorie et (ainsi en avait-il décidé) aucune foi en quoi que ce soit, sinon en leur propre machinerie interne.

Auteur: Pynchon Thomas

Info: In "Slow Learner", éd. Vintage, p. 123 - ma traduction

[ générations ] [ méthodes ] [ espionnage ] [ formation professionnelle ] [ théorie-pratique ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

recherche

Avez-vous toujours voulu devenir scientifique ?

Je voulais faire quelque chose qui implique de la créativité. Quand j’étais jeune étudiant, je voulais être artiste, mais j’ai décidé que ce n’était pas possible parce que c’était trop peu structuré. De plus, il faut être très courageux pour être artiste. Puis les études de médecine étaient trop structurées, j’ai donc dû trouver une autre voie. Pour moi, la science est un compromis qui allie productivité structurée et créativité. 

Quelle est pour vous la différence majeure entre la science et l’art ?

Un artiste n'est pas limité, alors qu'un scientifique est limité par la vérité. Nous recherchons la vérité sur le fonctionnement de la nature. Un artiste peut créer n'importe quoi et n'est limité que par le support, par exemple les bords d'une toile, mais pas par le concept.

Auteur: Hall Michael Nip

Info: https://nccr-rna-and-disease.ch/news 2024

[ quête ] [ accommodement ] [ ouverture ] [ orientation professionnelle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

légistes américains

Pendant ces matinées d'oisiveté - elles étaient nombreuses -, Callahan savourait sa liberté. Il avait terminé ses études de droit depuis vingt ans et la plupart de ses anciens condisciples étaient astreints à des semaines de soixante-dix heures et à la pression continuelle des cabinets-usines juridiques.

Il n'avait tenu que deux ans dans le privé. Recruté dès qu'il avait eu son diplôme en poche par un énorme cabinet de Washington composé de deux cents juristes, il s'était retrouvé dans un réduit aménagé en bureau, où il avait passé les six premiers mois à rédiger des requêtes.

Puis on lui avait imposé un travail à la chaîne consistant à répondre douze heures par jour à des interrogatoires sur les dispositifs intra-utérins et à en facturer seize. On lui avait dit que, s'il parvenait à accomplir en dix ans le travail des vingt prochaines années, il pourrait être promu associé à l'âge de trente-cinq ans.

Comme il avait envie de vivre au-delà de cinquante ans, Callahan avait renoncé à ce travail de forçât du secleur privé. Après une maîtrise en droit, il était entré dans l’enseignement. Il se levait tard, travaillait cinq heures par jour, écrivait de loin en loin un article et profitait de la vie. Sans charges de famille, son salaire annuel de soixante-dix mille dollars suffisait amplement pour payer son duplex, sa Porsche et tout l'alcool dont il avait besoin.

Si la mort devait le prendre jeune, ce serait à cause du whisky, non du travail.

Auteur: Grisham John

Info: L'affaire Pélican

[ forçats judiciaires ] [ procéduriers professionnels ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

position sociale

Un masque peut en cacher un autre... Le désir d'être reconnu par les autres est inséparable de l'être humain. Selon Hegel, cette reconnaissance est tellement essentielle que chacun est disposé pour l'obtenir à risquer sa propre vie. Il ne s'agit pas simplement, en effet, de satisfaction ou d'amour-propre : il faut plutôt dire que c'est seulement à travers la reconnaissance des autres que l'homme peut se constituer comme personne.

Persona signifiait à l'origine "masque" et c'est à travers le masque que l'individu acquiert un rôle et une identité sociale. Ainsi, à Rome, tout individu était identifié par un nom qui exprimait son appartenance à une gens, à une lignée, mais celle-ci, à son tour, se trouvait définie par le masque en cire de l'aïeul que chaque famille patricienne conservait dans l'atrium de sa demeure. De là à faire de la personne la "personnalité" qui définit la place de l'individu dans les drames et les rites de la vie sociale, il n'y a qu'un pas et persona a fini par indiquer la capacité juridique et la dignité politique de l'homme libre. Quant à l'esclave, tout comme il n'avait pas d'aïeux, ni de masque, ni de nom, il ne pouvait pas davantage avoir une "personne", une capacité juridique (servus non habet personam). La lutte pour la reconnaissance est donc, à chaque fois, une lutte pour le masque, mais ce masque coïncide avec la "personnalité" que la société reconnaît à chaque individu (ou avec le "personnage" qu'elle fait de lui avec sa connivence plus ou moins réticente).

Il n'est donc pas étonnant que la reconnaissance des personnes ait été pendant des millénaires la possession la plus jalouse et la plus significative. Si les autres êtres humains sont importants et nécessaires, c'est avant tout parce qu'ils peuvent me reconnaître. Le pouvoir lui-même, la gloire, les richesses, tout ce à quoi "les autres" semblent être si sensibles n'a de sens, en dernière analyse, qu'en vue de cette reconnaissance de l'identité personnelle. On peut bien, comme aimait à le faire, selon les récits, le calife de Bagdad Harun al-Rashid, se promener incognito par les rues de la ville et s'habiller comme un mendiant ; mais s'il n'y avait jamais un moment où le nom, la gloire, les richesses et le pouvoir étaient reconnus comme "miens", si, comme certains saints invitent à le faire, je passais toute ma vie dans la non-reconnaissance, alors mon identité personnelle serait perdue à tout jamais. 

Auteur: Agamben Giorgio

Info: Nudités, Identité sans personne.

[ étymologie ] [ ego miroir sociétal ] [ statut professionnel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel