société de consommation
En tout état de cause, un système qui veut changer la force sensée de l’homme en production de joujoux et voit dans la nature le matériau nécessaire à cette fabrication, doit être porté au compte d’un stade infantile du genre humain.
Auteur:
Fiodorov Nikolaï
Années: 1829 - 1903
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe orthodoxe
Continent – Pays: Europe - Russie
Info:
"Correspondance (1873-1903), traduit du russe par Anne Coldefy-Faucard, éditions des Syrtes, Genève, 2021, lettre à Nikolaï Pavlovitch Peterson, 1er janvier 1889
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industrie
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exploitation
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ressources naturelles
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collapsologie
L’an 2050 est présenté [par Joe Quirk] comme une "échéance mortelle" (deadly deadline), du fait de la conjonction de plusieurs manques en ressources essentielles pour la survie de l’humanité :
- Pénurie d’eau. La moitié de la population mondiale sera touchée. (Au cours du dernier demi-siècle, la quantité d’eau douce disponible par habitant de la terre a déjà été divisée par deux.)
- Pénurie de nourriture. Même avec un accroissement de 50% des rendements agricoles, avance Quirk, il faudrait pour nourrir l’humanité en 2050 augmenter l’aire des surfaces cultivées de 22 millions de kilomètres carrés, une étendue presque équivalente à celle de l’Amérique du Nord (ou quarante fois la France, dont on sait par ailleurs que les surfaces agricoles se réduisent à un rythme alarmant sous les avancées du bitume).
- Pénurie d’hydrocarbures. (On pourrait aussi ajouter : pénurie de métaux. Il reste beaucoup d’hydrocarbures dans le sol, mais de plus en plus de métaux sont nécessaires pour les extraire ; il reste beaucoup de minerais à exploiter, mais il faut de plus en plus d’énergie pour y avoir accès […].)
- Pénurie de poissons. Au rythme actuel de pêche, les océans seront vides en 2050. (L’aquaculture ne saurait être une solution, dans la mesure où les poissons d’élevage sont nourris avec des farines de poissons sauvages – qui n’existeront plus -, ou des farines végétales – mais les terres agricoles manqueront.)
- Pénurie de phosphates. (L’épuisement des sols provoqué par l’agriculture telle qu’elle est actuellement pratiquée ne peut être compensé que par un recours massif aux engrais phosphatés, qui viendront à manquer.)
- Pénurie des terres. 80% des mégapoles, qui ne cessent de grossier, sont situées sur une côte ou dans une plaine fluviale menacées par l’élévation du niveau de la mer.
Auteur:
Rey Olivier
Années: 1964
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: mathématicien, philosophe, essayiste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Leurre et malheur du transhumanisme", pages 172 à 174
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épuisement des ressources naturelles
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