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existence triade

Certaines expériences [...] me remplissaient de la certitude immédiate qu’il existait un ordre supérieur de réalité et que lui seul conférait tout son sens à l’existence. [...] Le monde étroit de la perception sensorielle constituait le "premier ordre (de réalité)"; ce monde perceptuel était lui-même enveloppé du monde conceptuel, qui recelait des phénomènes non directement percevables tels que la gravité, les champs électromagnétiques et l’espace courbe. Ce "deuxième ordre de réalité" comblait les vides et donnait un sens à l’hétérogénéité absurde du monde sensoriel. De la même manière, le "troisième ordre de réalité" enveloppait, interpénétrait le second et lui donnait un sens. Il comportait des phénomènes "occultes" qui ne pouvaient être ni approchés, ni expliqués à un niveau sensoriel ou conceptuel, mais qui les envahissaient tout de même, à l'occasion, tels des météorites perçant la voûte céleste de l’homme primitif. De même que l’ordre conceptuel faisait ressortir les illusions et les distorsions dues aux sens, ainsi le "troisième ordre" révélait-il que le temps, l’espace et la causalité n’étaient que des illusions d’optique d’un niveau supérieur, tout comme l’isolement, la séparation et les limites spatio-temporelles du soi.

Auteur: Koestler Arthur

Info: Invisible Writing

[ sensorielle ] [ scientifique ] [ métaphysique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

science-fiction

Ce décodeur multi-quantique universel, en permettant de geler et de fixer certaines plages-séquences - elles-mêmes complexes enchevêtrements simultanés en mouvement - permet alors de les comparer entre elles via de très raffinées simulations. Ces simulations comparatives, qui ne sont encore que de pauvres transpositions de qualité médiocres, apportent cependant un nouvel éclairage. Ce que nous appelons un changement de paradigme véritable.

Ecoutez-moi bien : les planètes sont des matrices, chacune est le socle créateur où se développe un éco système interconnecté, évolution locale fondée et auto imprégnée des couches successives d'une évolution propre articulée sur des spécificités et des paramètres d'un temps T à un endroit E. Résultat : chaque développement organique planétaire a des bases si "originales" en terme de syntonisation de ses vibrations sources que l'intrication singulière développée sur une planète X ou Y rend la vie de sa surface invisible aux autres, sauf rarissimes exceptions que la théorie prédit mais n'a pas encore découvertes.

Par exemple nous autres ne pouvons distinguer que des amas gravitationnel rond, constitués d'atomes et de particules en apparence identiques aux nôtres, ce qui est une erreur.

C'est à dire que tout monde-sphère autre que le sien apparaît comme "désert" aux yeux de l'explorateur étranger, même si ces deux mondes sont dans le même système solaire. Les vies des planètes sont isolées les unes des autres à cause de ces déphasages.

Une autre équipe à aussi montré que deux mondes proches avec un paramétrage biophysique d'origine quasi similaire ne font pas émerger des systèmes de vie perceptibles l'un pour l'autre, ce qui donne une idée de l'infinie finesse de ces variations poly vibratoires. Tout décalage biophysique quantique originel modifie donc profondément la perception de ce que l'observateur appelle "vie non minérale évoluée" à la surface d'une planète autre que la sienne.

Ici telle planète-civilisation très ancienne et complexe apparaît comme un monde invivable parce que déchiré par de puissants cyclones sous des pressions atmosphériques inimaginables pour nous. Là une autre sphère biotope à un stade plus précoce de son évolution, qui est vue comme un enfer désertique et glacial douché par de fréquentes pluies de méthane. Ou là encore, telle planète, sans lumière parce que trop éloignée de son soleil et entièrement recouverte d'un océan-banquise instable, empêchera même d'imaginer un vie à sa surface. Et pourtant cet obscur chaudron abrite des organismes, si loin de nous que vouloir les décrire, même si c'est formellement possible, constitue une entreprise ridicule.

C'est de ces constats que naquit l'hyper-relativité.

Auteur: Mg

Info: 26 octobre 2017 - Les théories de Piel Essiarf, In "A la recherche de Zoul"

[ solipsisme planétaire ] [ dé-syntonisation ] [ limitations sensorielles ] [ niveaux vibratoires ] [ autopoïèse ] [ self-organisation ] [ exoplanètes ]

 
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christianisme

Si je peux m’exprimer ainsi, frère Thomas [d'Aquin] est resté fidèle à son premier amour, au coup de foudre de sa jeunesse. J’entends qu’il a immédiatement reconnu le caractère réel des choses et qu’ensuite il a dissipé les doutes obsédants que suscite continuellement la nature de ces choses. C’est pourquoi j’ai souligné, dès le début, le fait qu’une sorte d’humilité et de fidélité purement chrétiennes sous-tend son réalisme philosophique. Ayant vu une plante ou une pierre, saint Thomas pouvait dire en toute vérité ce que saint Paul disait après avoir été enlevé au septième ciel : "Je n’ai pas désobéi à la vision céleste". Quoique la plante et la pierre soient de ce monde, c’est cependant à travers elles que saint Thomas s’élève jusqu’au ciel. Sous un prétexte ou l’autre, il obéit à ce que ses yeux ont vu et ne revient pas dessus. Presque tous les autres sages qui ont conduit – ou égaré – l’humanité, sont revenus sur leur vision première. Ils ont désintégré la feuille et la roche par leur scepticisme corrosif, par l’intermédiaire du temps et du changement, par les obstacles au classement d’unités isolées, par difficulté d’admettre à la fois diversité et unité. La première de ces thèses tourne autour du devenir, ou des variations perpétuelles ; la seconde est le débat du nominalisme et du réalisme, autrement dit l’existence d’idées générales ; la troisième est la très ancienne énigme métaphysique de l’Un et du Multiple. A travers une simple image, elles peuvent être ramenées à une seule question que saint Thomas résout ainsi. Il s’en tient à la vérité premièrement vue et refuse la première trahison. Il ne renie pas sa vision bien qu’elle ne lui montre qu’une réalité limitée et changeante. Il ne retranchera rien à ce qu’il a pensé d’abord, même si ce qu’il a vu peut être envisagé sous de nombreux rapports. […]

Notre premier regard sur le monde nous montre des faits qui nous paraissent étranges et qui sont étrangers les uns aux autres. Ces objets qui nous entourent n’ont rien de commun si ce n’est l’Être. Tout ce qui est est, mais il n’est pas vrai que tout ce qui est soit Un. C’est là, je l’ai dit, que saint Thomas fausse compagnie pour toujours et, pourrait-on dire, comme lançant un défi, au panthéisme et au monisme. Parmi tout ce qui est, la chose appelée différence est tout autant que la chose appelée similitude. Nous voici à nouveau liés au Seigneur non seulement par l’universalité du brin d’herbe, mais aussi par l’irréductibilité de l’herbe au caillou. Car cet univers d’êtres divers et distincts est par excellence le monde du Créateur chrétien. 

Auteur: Chesterton Gilbert Keith

Info: Saint Thomas du Créateur, Dominique Martin Morin, 2016, pages 152-153

[ philosophie ] [ confiance ] [ perceptions sensorielles ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson