antisémitisme
Puisqu'on brûle les Juifs, ils ne pourront plus profiter de leurs tableaux, autant les avoir chez moi.
Auteur:
Goering Hermann
Années: 1893 - 1946
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: militaire, politique
Continent – Pays: Europe - Allemagne
Info:
[
shoah
]
[
spoliation
]
question
Une des toutes premières actions des Tupamaros, peu de temps avant notre installation à Montevideo, avait été de faire exploser un des dépôts de la société allemande Bayer qui, personne ne l’ignorait à l’époque, après avoir produit le célèbre Zyklon B pour aider les nazis à exterminer les Juifs, produisait en Allemagne, comme Monsanto aux États-Unis, de l’Agent Orange pour aider les Américains à tuer des Vietnamiens. Personne ne l’ignorait à l’époque, de même qu’aujourd’hui – alors que ces deux groupes, combinaison d’une rentabilité presque idéale, n’en forment plus qu’un qui commercialise aussi bien les produits qui causent les cancers que ceux qui prétendent les soigner – personne ne semble s’en souvenir.
Comment ces deux entreprises ont-elles pu si impunément continuer de sévir sans même avoir eu à changer de nom ?
Auteur:
Amigorena Santiago H.
Années: 1962 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: réalisateur, scénariste, producteur et écrivain
Continent – Pays: Amérique du Sud - Argentine
Info:
Le premier exil
[
génocidaires
]
[
chimie démoniaque
]
[
shoah
]
filiation
Cependant, même sans contenu disponible, la mémoire est un instrument de deuil. Irrémédiablement liée à l’absence, à la mort et aux morts. La mémoire c’est même la seule chose qui nous reste de la mort d’autrui. Et de la mort on ne connaît que la mémoire des vivants. Mais cette mémoire-là, lieu où l’exercice quotidien s’accomplit à notre insu, n’a pas grand-chose à voir avec la reconstitution d’un passé historique. Elle est, cette mémoire, hantée par une absence fondatrice. Et de cette absence du mort à la mémoire il n’y a qu’un pas que vient combler sans effort l’oubli. Il porte alors nos existences.
Comment dire pourquoi il arrive qu’on puisse bien se passer d’un vivant et tellement moins bien du mort ? Où a-t-on mal d’une absence qui est cette part de l’autre qui nous blesse ? La mémoire a beau être blanche, et même silencieuse, elle n’en demeure pas moins. En elle persiste cette fraction intime qui nous anime tout en restant inassimilable.
Auteur:
Olender Maurice
Années: 1946 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: historien
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Le fantôme dans la bibliothèque
[
shoah
]
[
manque
]
[
passé définitif
]