égocentrisme
Obscène ! Obscène ! Sur cette unique feuille, j’ai déjà utilisé le pronom "je" près d’une quinzaine de fois, me semble-t-il. Tout en lâchant au passage des mots tels que "mon", "ma", "me" ou "moi" plus souvent que je n’ai le souci de les compter. Un torrent d’impudeur. Je, je, je, je, je. Si j’exhibais ma virilité dans la Chapelle de Pierre de Manneran lors de la cérémonie du Jour des Noms, je ne commettrais pas un acte aussi abominable.
Auteur:
Silverberg Robert
Années: 1935 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain de SF
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Dans "Le temps des changements", page 8
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jouissance syntaxique
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langage performatif
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spéculation métaphysique
On peut s'amuser à décanter de façon ternaire la manière dont les hommes ont, consciemment ou pas, codé le monde présenté à leur sens. Tout est trois.
Ainsi des 3 idiomes humains abstraits : langage, musique, mathématiques.
De notre perception du réel : manifestation, sensation, mise dans la continuité (voir tiercité de C.S. Peirce)
Du codage sémiotique de ce réel : coopération de trois sujets, le signe, son objet et son interprétant (Peirce aussi)
Des fonctions du langage : sujet, verbe, compléments (acteurs - moteurs - qualités)
Des fonctions de la musique tonale : toniques - dominantes - sous dominantes (socles - moteurs - paysages défilant)
Des trois infinis du mathématicien George Cantor : a) Le plus complet, dans être de l'au-delà entièrement indépendant, Dieu, qu'il nomme infini absolu ou simplement l'absolu. b) Lorsqu'il se produit dans le monde créé c) Quand l'esprit le saisit dans l'abstrait comme grandeur, nombre ou type d'ordre mathématique.
De la philosophie : (a) Phénoménologie ; (b) Science normative ; (c) Métaphysique (C.S. Pierce)
Des éléments primaires de l'occultisme : Feu, Eau et Air.
Des trois couleurs primaires soustractive (lumière) et additives (matière).
Partant de ce dernier exemple du double ternaire inversé des couleurs (est-ce un équivalent visuel de la gamme par tons ?) on ne résiste pas à franchir une étape, ce qui donne l'impression de passer au travers de notre miroir ontologique. L'idée est qu'il y a un ordre sous-jacent articulé sur cette base six (double triades inverses) et que si on veut formaliser cet ordre le nombre sept - ou zéro - est nécessaire.
Mais zéro est-il un nombre ? Dans cette idée le sept "englobe" le tout, au sens où il représente le zéro, source de tout et indiscriminée "créatrice" du manifesté. Zéro qui devient sept une fois que le double cycle ternaire, arrivé à son terme, recommence le cycle. Nous créons donc ici ce paradoxe : zéro est l'inversion de sept. En clair, Sept, étant l'inversion de Zéro, n'existe pas.
Voilà, merci pour votre attention, sortez en rang par deux et en faites pas trop les fous durant la récré.
Auteur:
Mg
Années: 1958 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: musicien, compilateur, sémioticien, directeur, guitariste, compositeur-chercheur, entrepreneur, astacologue, écrivain, imprimeur-éditeur-producteur, linguiste, père de famille, chansonnier, politicien très local, brocanteur, bûcheron, agent-couchettes...
Continent – Pays: Europe - Suisse
Info:
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humour
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septénaire
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numérologie
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métatron
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typologies syntaxiques
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