Dès l'origine, on constate que l'amateur de vins, une fois envoûté, est presque incapable de tourner son esprit vers autre chose. Le vin est associé à l'amour et au manque d'amour, il accompagne la joie et la tristesse, il préside à l'amitié, il imprègne profondément la culture de l'esprit, le négoce, la guerre et la paix, le repos du travailleur. Ne plus boire de vin, dans certaines civilisations, c'est quasiment devoir renoncer à toute activité, à tout échange avec autrui, renoncer à penser soi-même, et les implications sociales, sentimentales et morales du vin font qu'il crée un réseau d'habitudes débordant largement le besoin de drogue proprement dit.
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