[...] permettez-moi de vous dire que, en général, l'opinion des fils sur leurs mères est insoutenable : ils ne songent pas assez qu'une mère n'est mère que parce qu'elle aima et qu'elle peut aimer encore. C'est pourtant ainsi, et il serait déplorable qu'il en fût autrement. J'ai remarqué que les filles, au contraire, ne se trompent pas sur la faculté d'aimer de leurs mères ni sur l'emploi qu'elles en font : elles sont des rivales ; elles en ont le coup d'oeil.
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Info: L'Île des Pingouins 1908, Au tournant du siècle/Omnibus 2000<LivreVII Ch.1 p.722
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