Le besoin qu'a Pascal de désespérer l'homme et de saper ses joies, à seule fin de précipiter sa conversion, cette systématique dépréciation du jeu, de l'art ("quelle vanité que la peinture..."), de tout ce qui distrait l'homme de la nécessité de la mort - me paraît beaucoup plus vain que le plaisir même ; et combien me paraît plus sage la boutade de Hebel : "Que peut faire de mieux le rat pris au piège ? - C'est de manger le lard."
Auteur:
Info: Journal 1889-1939/la Pléiade/nrf Gallimard 1951<9 août 1937 p.1268>
Commentaires: 0