À quoi servent les analystes financiers ? À rationaliser l'aléa, à rassurer, à donner à tout ce chaos une apparence de logique. L'économie, science de l'incertitude, devrait enseigner à ses étudiants la parole oraculaire : l'art de ne dire ni oui ni non, de ne rien préciser, de ne rien démentir, de noyer chaque proposition dans un flou salvateur. Quel aveu dans ce mot d'Alan Greenspan à des journalistes : - Si vous avez compris ce que je viens de dire, c'est que je me suis mal exprimé !
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Info: Misère de la prospérité, p.32, Livre de Poche, n°30025
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