conscience

[...] on ne ment jamais sans le vouloir. De là la gravité du premier mensonge chez un enfant. Le jour de ce premier mensonge est un jour vraiment solennel où nous découvrons chez l'innocent la profondeur inquiétante de la conscience. C'est donc que l'innocent en savait long : qu'il était bien dégourdi, pour un innocent... Où a-t-il pris toute cette expérience ? et depuis quand se permet-on d'avoir des secrets, de nous cacher quelque chose ?

Auteur: Jankélévitch Vladimir

Info: Philosophie morale/Mille & Une Pages Flammarion 1998, Du mensonge, p.217

[ mentir ] [ question ]

 

Commentaires: 0

Commentaires

No comments