Il existe un ennui noble, en quelque sorte métaphysique, qu'il convient de fuir. C'est celui d'un être pour lequel le quotidien dans sa mesquinerie apparaît dérisoire au regard de l'infini qu'il porte en lui. Il fait ainsi l'expérience du cafard, du néant, car bien mince est la distance qui sépare le peu de chose qu'il croit être et le rien.
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Info: Du bon usage de la lenteur, p.54, Éd. Rivages poche n°313
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