Il joue [aux échecs] comme on accomplit un service religieux. Mais non, mieux : comme on crée une silencieuse musique religieuse. Son jeu est musical. Il saisit les pièces comme s'il jouait d'une harpe. Et j'ai l'impression d'entendre son cavalier, non pas hennir - ça jamais ! -, mais respirer musicalement lorsqu'il va faire échec.
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Info: Le Roman de Don Sandalio, joueur d'échecs, p.31, Éd. du Rocher
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