Il me déplaît qu'une créature croie pouvoir escompter mon désir, le prévoir, mécaniquement s'adapter à ce qu'elle suppose mon choix. Ce reflet imbécile et déformé de moi-même que m'offre à ces moments une cervelle humaine me ferait préférer à ces moments les tristes effets de l'ascétisme.
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Info: Mémoires d'Hadrien, p.24, Folio no921
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