Oeil pour oeil, dent pour dent, soit. Le précepte n'a rien de neuf... Malheureusement il n'est pas sûr. Car j'admets volontiers que vous preniez un oeil à l'adversaire qui vous a fait borgne. S'il vous crève l'autre, gros malin, comment ferez-vous ? Reste donc à lui prendre tout de suite les deux, le premier au nom du droit strict, et le second par précaution. C'est l'histoire du Traité de Versailles.
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Info: Journal de la guerre d'Espagne, Essais et écrits de combats I, la Pléiade, nrf Gallimard 1971, p.1447
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