Je lis de moins en moins l'anglais et l'allemand ; ce sont des langues qui mettent trop de flou dans mon esprit - qui n'en a vraiment pas besoin. Et puis j'ai plus que l'impression, la certitude, qu'on ne peut formuler qu'en français, et qu'en toute autre langue on se laisse aller au charme et à la débauche de l'approximation. Le français est la langue non géniale par excellence.
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Info: Carnets 1957-1972, 11 octobre 1962 p.114
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