Pourquoi nous sommes tous des victimes : La lutte de répartition incite à préférer la position de victime à celle de privilégié. Non que personne refuse bien entendu un privilège, mais il faut ne pas le considérer comme tel : ou bien alors il n'est qu'une modeste compensation à bien des mauvais traitements. Comme la connaissance des faits dit être en harmonie avec l'attitude au-dehors, l'individu doit se convaincre qu'il est victime d'injustice.
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Info: Mythologie de notre temps, Petite Bibliothèque Payot 1971 <p.43>
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