Tout livre est dangereux ; mais le livre le plus dangereux, selon l'église, est justement celui qui parle à l'intelligence seule. Et s'il y avait encore des bûchers, on n'y brûlerait point quelque barbouilleur en pornographie ; non ; on y brûlerait quelque noble et sage matérialiste, qui serait parvenu à la sagesse en s'efforçant de comprendre le jeu des forces naturelles.
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Info: Propos II, la Pléiade/Gallimard 1970 26 juillet 1907 p.32
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