Notre amour-propre nous dérobe à nous-mêmes, et nous diminue tous nos défauts. Nous vivons avec eux comme avec les odeurs que nous portons ; nous ne les sentons plus, elles n'incommodent que les autres : pour les voir dans leur vrai point de vue, il faut les voir dans autrui.
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Info: Avis d'une mère à sa fille, Oeuvres complètes, Paris L.Collin 1808 BnF
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