Dans les dernières années de l'Ancien Régime un débat très vif oppose deux courants éducatifs majeurs : l'un, inspiré des philosophes, place l'enfant au coeur du système, l'enfant dont la nature est la référence principale ; l'autre, issu de la tradition chrétienne, donne aux connaissances la première place, celle de Dieu, des langues françaises et savantes, des belles-lettres et des sciences. Dans cette éducation, il n'est pas aberrant de soumettre l'enfance, de la contraindre pour l'élever, la libérer de ses mauvais penchants et nourrir son esprit (M. Grandière, L'Idéal pédagogique en France au dix-huitième siècle.)
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Info: Comment se peut-il qu'un enfant soit bien élevé par qui n'a pas été bien élevé lui-même, Rousseau/, p.23, Pleins feux, coll. Variations, 2004
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