Ce néanmoins, c'est faute de bon sens et de bon coeur à un homme, de n'oser acquérir les choses qui sont nécessaires pour crainte de les perdre, parce qu'à ce compte il n'aurait cher ni l'honneur, ni les biens, ni la science, quand il les posséderait, de peur d'en être privé : car nous voyons que la vertu même, qui est la plus grande et la plus douce richesse que l'homme saurait acquérir, se perd bien quelquefois par maladie, ou par quelques médecines ou breuvages.
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Info: Les Vies des hommes illustres/la Pléiade/Gallimard 1951, Vie de Solon, X p.177
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