La littérature usitée en Belgique est française : or un écrivain, un poète, un philosophe, un homme des régions intellectuelles n'a qu'une patrie : sa langue. Tout Belge de haute culture est français. Nous ferons-nous les complices de petites dynasties, d'humbles politiques ? Qui oserait, à Paris, appeler Verhaeren ou Maeterlinck des écrivains étrangers ?
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Info: Épilogues, 1, Mercure de France 1921 <décembre 1897, p.185>
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